Pour une couverture médiatique efficiente du Dialogue national inclusif devant se tenir du 2 au 30 avril au Gabon, la ministre de la Communication et des Médias, Laurence Ndong, a fait le point, ce lundi 18 mars, avec les responsables des médias publics et privés. Durant cette période, le monde entier aura les yeux sur le pays. Il faudra donc rendre une copie à la hauteur de l’événement et des attentes.

Laurence Ndong et les représentants des médias, le 18 mars 2024 à Libreville. © GabonReview

 

Tel est le sens du message qu’a livré, ce lundi 18 mars, le ministre de la Communication et des Médias aux responsables et représentants des Rédactions publiques et privées. Le Dialogue national inclusif se tiendra, au Gabon, dans moins d’une quinzaine de jours. Une occasion pour Laurence Ndong de présenter à ces médias les contours de cet événement, mais aussi d’entrevoir avec eux, les modalités pratiques de couverture de ces Assises. Une Commission technique a d’ailleurs été mise en place de l’optique de mieux peaufiner cette organisation en termes d’accréditation et autre couverture.

Rappelant que la Transition a pour ambition d’améliorer les conditions de vie des Gabonais, le chef de département de la Communication et des Médias, a fait savoir que l’objet du Dialogue à venir est «d’apaiser notre pays». «Le Dialogue doit poser les jalons de ces lendemains apaisés», a-t-elle déclaré. Et les médias devront jouer «un rôle fondamental». «Il faut que nos compatriotes reçoivent une information de qualité», a préconisé le ministre de la Communication. 

© GabonReview

Pour elle, «les médias ne peuvent pas fonctionner au buzz», encore moins en suivant le rythme des réseaux sociaux. À cet effet, pour mieux organiser cette couverture, même si chaque Rédaction a sa sensibilité, il a été décidé de la mise en place d’une Commission technique regroupant les médias privés et publics. Son rôle est d’organiser les stratégies pour une meilleure couverture de ce rendez-vous de l’histoire du Gabon. «L’objectif n’est pas de vous manipuler», a fait noter Laurence Ndong, non sans souligner qu’il y a dans les Rédactions, des gens ne possédant ni déontologie, ni éthique.

À propos de ces assises, elle fait savoir que «le Dialogue n’est pas un tribunal ni une Commission vérité et réconciliation». «Ce n’est pas le lieu des règlements de comptes. Il s’agit de construire le Gabon dans lequel nous voulons vivre demain», a-t-elle déclaré. 

Les médias devront œuvrer avec beaucoup de lucidité, d’impartialité, en appliquant le professionnalisme, l’éthique et la déontologie afin de rendre compte au Gabon et au monde entier de l’évolution de ce Dialogue national inclusif.

 
GR
 

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