Le dossier du différend frontalier entre le Gabon et la Guinée équatoriale à propos de l’île Mbanié a, une nouvelle fois, été évoqué, le 13 mars, à la présidence de la République. La présidente de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo, a été reçue par le président Ali Bongo Ondimba à qui elle a fait un point d’étape, relativement à ce contentieux territorial entre les deux pays, après le dépôt du deuxième mémoire le 6 mars dernier à la Cour internationale de justice (CIJ) à La Haye. 

Marie-Madeleine Mborantsuo remettant les dossiers au président Ali Bongo Ondimba, le 13 mars 2023 à Libreville. © Gabonreview / Capture d’écran

 

La présidente de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo, présidente de la Commission de la République gabonaise auprès de la Cour internationale de justice (CIJ), a fait le point au chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, des actions posées auprès de cette institution internationale, ce, après le dépôt du second mémoire dans le cadre du différend territorial opposant le Gabon à la Guinée équatoriale. La rencontre participait du suivi régulier de ce dossier opposant les deux pays depuis plusieurs décennies. 

Le conflit frontalier entre les deux pays frontaliers de l’Afrique centrale se trouve en effet depuis mars 2021 à la Cour internationale de justice, organe juridictionnel principal des Nations Unies. «Nous revenons, le Professeur Rassatanga et moi, de la CIJ où nous sommes allés déposer au greffe de cette haute juridiction le mémoire en duplique de la République gabonaise, dans le cadre du différend frontalier qui oppose la Guinée équatoriale à la République gabonaise», a indiqué la présidente de la Cour constitutionnelle. 

Marie-Madeleine Mborantsuo ajoute que le un point d’étape a été fait au président de la République, de même qu’ils en ont profité pour recueillir ses instructions pour la suite de la procédure. «Nous venons de boucler la phase dite écrite, c’est-à-dire le dépôt de Mémoire. Il y a eu d’abord un premier et le second c’est celui que nous avons déposé le 6 mars dernier à la Cour», a-t-elle laissé entendre, précisant que «maintenant, va s’ouvrir dans les prochains mois, la phase des plaidoiries en préparation». «Nous continuons à travailler sur le dossier», a-t-elle renchéri.

Au terme d’une médiation conduite par les Nations unies, ayant duré plus de deux décennies, les gouvernements du Gabon et de la Guinée équatoriale avaient conclu le 3 mars 2020 dans le bureau du Secrétaire général de l’ONU, un accord pour porter leur différend frontalier devant la Cour internationale de justice (CIJ). Les deux pays se disputent notamment la souveraineté de trois îles (Mbanié, Cocotiers et Conga) réputées riches en hydrocarbure. L’extension par les deux États de leurs eaux territoriales, au-delà des 12 milles nautiques, entraîne des chevauchements réciproques de leur territoire maritime, ce qui a créé le litige maritime qui prévaut depuis. Ils sont depuis fin mars 2021 devant la CIJ qui devra trancher.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Milangmissi dit :

    SI c’est elle plaide c’est mort, elle n’a jamais fait d’étude de droit et ne s’est pas rattrapée entretemps

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