Organisé au profit de ses équipes pays et des acteurs gouvernementaux, un atelier de formation s’est ouvert jeudi 23 juin à Libreville consacré aux droits de l’Homme et au principe «Ne laisser personne pour compte» dans tous les programmes conçus et conduits par le Système des Nations unies au Gabon, en partenariat avec les autorités gabonaises.

Moment de l’ouverture officielle de l’atelier, le 23 juin 2022, avec Savina Ammassari. © Gabonreview

 

En ouvrant les travaux ce jeudi dans un hôtel librevillois, Savina Ammassari n’a pas caché son désir de voir l’atelier de formation dédié à l’équipe pays et aux acteurs gouvernementaux du Gabon aboutir au résultat escompté lors de la clôture prévue le 24 juin. Axé sur l’intégration de l’Approche basée sur les droits de l’Homme (ABDH) et du principe «Ne laisser personne pour compte» (LNOB) dans la conception et la mise en œuvre des cadres de programmation post Covid-19 en République gabonaise, cet atelier vise en effet, de façon générale, à apporter une assistance technique sur ces deux principales questions, a-t-elle rappelé.

Cet atelier de formation, a précisé la patronne du Système des Nations unies au Gabon lors de la cérémonie d’ouverture, a pour objectif de faire mieux connaître aux participants les mécanismes internationaux des droits de l’Homme, notamment les organes de surveillance des traités relatifs à ceux-ci, l’Examen périodique universel (EPU) et les procédures spéciales en la matière. Il permettra également de sensibiliser les parties prenantes sur l’importance de l’intégration de l’ABDH et du principe LNOB dans la conception et la mise en œuvre du Bilan commun de pays (CCA, en cours d’actualisation) et du Plan cadre de coopération des Nations unies pour le développement durable (UNSDCF) pour la période 2023-2027, tout comme il vise à fournir le soutien nécessaire aux participants pour développer et mettre en œuvre des stratégies d’intégration des recommandations issues de l’EPU et des autres mécanismes des droits de l’Homme dans les priorités stratégiques du cadre des résultats de l’UNSDCF.

Des participants, le 23 juin 2022, à Libreville. © Gabonreview

Des propositions réalistes attendues

Pour sa part, Edna Paola Biyogou épouse Minko, Directrice générale des Droits de l’Homme, a dit attendre de cette formation regroupant 30 participants (15 représentants des équipes pays des Nations unies et 15 représentants des administrations gabonaises impliqués dans l’élaboration des cadres de programmation) «des propositions concrètes, réalistes et réalisables en vue de garantir l’intégration des recommandations des mécanismes internationaux et régionaux des droits de l’Homme dans les projets en cours de rédaction». «C’est comme ça qu’on parviendra réellement à prendre en compte le respect de la dignité humaine dans tous ses aspects», a martelé la représentante de la ministre de la Justice lors de cette cérémonie officielle.

Cet atelier de formation consistant à des présentations et à des discussions entre participants est prévu durer 48h. Il est financé par le Royaume de Belgique dans le cadre du «Projet Covid-19» du Centre des Nations unies pour les droits de l’Homme et la démocratie en Afrique centrale (CNUDHD-AC).

 
GR
 

1 Commentaire

  1. ACTU dit :

    C’est bien d’entendre que les journalistes de Gabonrview et d’autres étaient présents. Mais cela était une très bonne occasion pour poser quelques questions à la représentante de l’Onu au Gabon sur la situation des prisonniers politiques au Gabon ? et remonter jusqu’aux morts des crises post-électorales de 2009 et 2016.

    Les journalistes auraient dû jouer leur rôle en faisant parler publiquement la représentante de L’Onu. Afin que le peuple sache la position de l’Onu, même si nous la connaissons déjà.

    Une telle interview aurait eu le mérite de permettre aux Gabonais qui croient encore à cette organisation que l’Onu s’en fou des Gabonais en particulier et des africains en général !!

    En plus, il semblerait que cette soi-disant formation organisée par l’Onu aurait été financée par la Belgique. C’est comme si ce pays du Roi Leopold, génocidaire du peuple congolais sait ce que signifie droit de l’homme ? Plus scandaleux, la Belgique vient de remettre à la RDC une dent qui aurait appartenue à Patrice Lumumba.

    Qui peut accepter de telles farces sur son territoire sans y mettre fin ?

Poster un commentaire