À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le chef du gouvernement a souligné dans une tribune qu’au Gabon, l’égalité de fait est encore une utopie. Pour y remédier, Rose Christiane Ossouka Raponda a indiqué que le gouvernement travaille sur des projets de loi et mesures qui vont poser plus concrètement les fondements de l’égalité. Des projets de lois qui détermineront, pour la première fois dans le pays, les principes et les objectifs d’une approche intégrée de l’égalité, s’appuyant sur des mesures spécifiques fortes.

Le chef du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda. © D.R.

 

À l’instar de la communauté internationale, le Gabon a célébré ce 8 mars la Journée internationale des droits des femmes. Dans sa tribune parue dans le quotidien L’Union, le chef du gouvernement a rappelé que dans le pays, l’égalité entre les femmes et les hommes a particulièrement été consacrée par le président Ali Bongo qui en 2015 décrétait la Décennie de la femme gabonaise. Ce qui, a souligné Rose Christiane Ossouka Raponda, a engagé les institutions gabonaises dans un travail d’intensification de promotion et protection des droits de la femme, et de renforcement de leur autonomisation.

«Néanmoins, d’importantes inégalités juridique, sociale et économique subsistent, auxquelles nous devons accepter de nous confronter», a admis le chef du gouvernement.

Selon elle, les filles sont fortement affectées par les grossesses précoces. 78 % deviennent élèves-mères à 19 ans ; 90 % des femmes sont victimes de violences sexuelles, 83% victimes de violences économiques, «tout comme les femmes sont encore deux fois plus touchées par le VIH/SIDA que les hommes». «Alors que la place tenue par les femmes s’est révélée à la fois essentielle et fragilisée face à la Covid-19, sur notre continent comme partout dans le monde, le Gabon fait ainsi le choix courageux en 2021 de miser sur l’égalité des genres pour renforcer son pacte social», a fait savoir le Premier ministre.

Ce pacte social, a-t-elle signifié, ne saurait s’accommoder de certaines formes de violences ou de droits formels pas toujours réels. «Si la législation gabonaise a fait des progrès significatifs en matière de lutte contre les atteintes aux personnes, l’égalité de fait est encore bien loin dans nos quotidiens» ;  lutter contre ces discriminations qui jalonnent encore le quotidien de certaines femmes est le sens de l’engagement et de l’action du gouvernement, a indiqué le Premier ministre.

À l’en croire, le gouvernement travaille sur des projets de loi et mesures qui «se proposent de généraliser l’éducation à l’égalité, de renforcer la prise en charge médico-sociale des femmes, d’assurer une justice plus protectrice à leur égard, en définitive, de poser plus concrètement les fondements de l’égalité». Ces projets de loi, a-t-elle précisé, «détermineront, pour la première fois, les principes et les objectifs d’une approche intégrée de l’égalité, s’appuyant sur des mesures spécifiques fortes».

Celles-ci, a-t-elle énuméré, concernent la lutte contre la déscolarisation précoce des jeunes filles avant l’âge de 16 ans, l’obligation de prendre en charge sans délai les victimes de violences, la gratuité du certificat médical délivré par les professionnels de santé, ou encore l’autorisation de divorce par consentement mutuel. Soit, une «modernisation» du corpus juridique qui répondrait à des problématiques actuelles concernant les femmes.

«Éduquer, prévenir, protéger, sanctionner seront les conditions indispensables pour aider à faire face aux injustices collectives. Nous n’aurons de cesse d’agir et, pour cela, nous nous appuierons sur tous les leviers tant dans la sphère privée que dans l’espace public», a-t-elle soutenu.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Milangmissi dit :

    En quoi faisant ? En se décapant la peau ? Pathétique

  2. asphalt dit :

    Maman Rosé! pardon fais ton cirque et puis tu quittes devant nous.

  3. diogene dit :

    C’est elle le plafond de verre !
    Potiche servile et sans pouvoir mais prompte à danser pour la gloire de ses maîtres !

  4. The Duke dit :

    Je ne comprends pas les insultes sont systématiques , ou tout simplement systémiques…bref.
    Madame sortez du discours politique, présentez nous un plan avec des échéances, des cibles etc… je sais que vous gérez bien les insultes mais soyez plus précise

  5. nguema21 dit :

    Bonjour à tous,
    Madame Rose Christiane Ossouka a dit:
    «Éduquer, prévenir, protéger, sanctionner seront les conditions indispensables pour aider à faire face aux injustices collectives. Nous n’aurons de cesse d’agir et, pour cela, nous nous appuierons sur tous les leviers tant dans la sphère privée que dans l’espace public».
    Mon commentaire point par point sur ses déclarations seront les suivants:
    -Éduquer, prévenir, protéger, sanctionner seront les conditions indispensables pour aider à faire face aux injustices collectives selon elle…
    -Si cette femme est sérieuse, elle devrait commencer par balayer devant sa porte en reconnaissant que le semblant de Président qui nous gouverne n’est plus apte à continuer à exercer la fonction de Président de la République. Mais faire valoir ses droits à la retraite pour répondre à cette exigence du respect de la constitution et non de la tripatouiller dans tous les sens pour maintenir une momie à la tète du pays pour laisser s’exprimer des appétits bassement égoïstes et très pervers au détriment de la majorité de la composante nationale. D’où la conséquence sera l’échec ou les échecs du triptyques « Éduquer, prévenir, protéger « pour aider à faire face aux injustices collectives ou encore ,pour plus de justice au profit du plus grand nombre).
    Elle dit ensuite: » Nous n’aurons de cesse d’agir et, pour cela, nous nous appuierons sur tous les leviers tant dans la sphère privée que dans l’espace public».
    -Que ce soit dans la sphère privée comme dans la sphère public, votre gouvernance est un cafouillage à ciel ouvert dans lequel les noms des Bongo se confond avec les responsabilité dont l’exemple est un Coordinateur ou Directeur de Cabinet bis des affaires soit disant « Présidentielles » convoque un Ministre de la République pour lui tirer les oreilles.
    – On est où là????
    -Arrêtez de nous vaciller les oreilles avec vos déclarations mensongères…
    -Votre pseudo communication à deux balles…
    -Ce que vous dite en fausse qualité de premier ministre: c’est du vent dans les oreilles des Gabonais qui changent de chaines juste en voyant votre bouille devant leurs écrans de télévision sans oublier votre clébard de président virtuel.
    En bon entendeur salut!!!

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