Accusé par des parents d’avoir échangé leur nouveau-né vivant par un enfant décédé, le Centre hospitalier universitaire Mère-Enfant de la Fondation Jeanne Ebori à Libreville n’a pas bouclé son enquête ouverte en août dernier. À la suite de la récente diffusion de la vidéo du cri d’alarme du père sur les réseaux sociaux, l’établissement se dit disposé à rencontrer la famille éplorée pour plus d’informations.

Le Centre hospitalier universitaire Mère-Enfant de la Fondation Jeanne Ebori à Libreville. © D.R.

 

Publiée mercredi par la page Facebook «Je n’ai pas choisi d’être Gabonais…» et partagée plus de 600 fois, une vidéo du média Karisma TV se fait le relais des accusations d’un compatriote qui affirme que son nouveau-né vivant a été échangé par un enfant décédé au CHU Mère-Enfant de la Fondation Jeanne Ebori de Libreville. Dans un communiqué dont quelques extraits ont été relayés par le site Médias241 ce jeudi 1er décembre, l’établissement hospitalier indique que l’affaire remonte au mois d’août dernier. «Depuis cette date, une enquête judiciaire a été ouverte», informe la direction générale.

Seulement, trois mois après, rien ne semble poindre à l’horizon et les parents attendent toujours que toute la lumière soit faite. «Jusqu’au moment où je vous parle, on ne m’a pas encore appelé à Jeanne Ebori pour me demander d’aller récupérer le corps de mon enfant», assure le père qui reconnaît qu’il y a quelques mois, il a refusé de récupérer le nouveau-né sans vie qui lui avait été présenté à la morgue du CHU, estimant que ce n’était pas le sien à cause des contradictions de certains agents de l’hôpital.

À Jeanne Ebori, on dit attendre les conclusions de l’enquête qui semble patiner. Néanmoins, «la Direction générale réitère sa disponibilité à rencontrer la famille pour information y relative».

 

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire