Clin d’œil complice à tous lecteurs de Gabonreview, à tous ses annonceurs et soutiens divers, l’éditorial de cette première livraison de l’année ne sera pas un éditorial en tant que tel. Il sera un poème. Un poème débouchant sur les meilleurs vœux de la rédaction à tous ceux qui nous suivent.

© Gabonreview

 

Ce poème n’indiquera rien de nouveau

Ce poème parlera du temps, temps écoulé, temps à venir

Ce poème ne sera pas une perle littéraire il ne sera pas récité par les adeptes de la poésie

Ce poème se bornera d’être un poème en prose

Ce poème sera comme les jours qui passent

Ce poème a été copié de «This Poem» du Jamaïcain Mutabaruka, de la Bible et du Coran vos livres de prière, du quotidien en ligne Gabonreview, des dessins de Lybek, de nos reportages, et des fichiers du B2

Ce poème est ennuyeux, prolixe, agaçant

Ce poème vous pousse à vouloir en arrêter la lecture mais ce poème ne s’arrêtera pas,

Ce poème sera taxé d’insensé, idiot, ennuyeux,

Ce poème voit que vous tentez de lui donner un sens.

Vous voulez arrêter de le lire ce poème mais vous n’arrêterez pas de lire ce poème

Car, vous aimeriez connaître les prochains vers de ce poème

Et ce poème vous décevra, parce que…,

Ce poème devra être parachevé dans vos esprits

Ce poème vous consolera toutefois car il vous souhaite

La Santé, pour que votre travail soit un plaisir. La Force, pour combattre les difficultés et les surmonter. La Patience, pour persévérer jusqu’à réussir. La Richesse, pour subvenir à vos besoins et répandre du bonheur. L’Amour, pour vous rendre utile auprès des autres. L’Espoir, pour voir l’avenir avec confiance

Ce poème vous souhaite le Courage, la Volonté et la Persévérance pour réaliser vos rêves… Ce poème vous souhaite la Joie, pour allumer votre vie de toutes les étoiles des petits bonheurs quotidiens.

(Parodie de «This Poem», un texte du Jamaïcain Mutabaruka)

.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Le Bami dit :

    Ce poème reflète un esprit, celui que je connais depuis, rencontré dans les années 77-78, à l’époque où cet esprit se forgeait.
    Ce poème trahit…car il n’est pas l’esprit de la rédaction, mais cet esprit espiègle, frondeur, rébel, progressiste. Ce poème trahit le bagout, souvent étouffé ou résigné qui fait perler des relents rastafari étouffés, dont les exégèses, dans les tiroirs, trônent encore depuis lors.
    C’est esprit de Gauche, forgé par les mitterrandiens des années 80, cette gauche qui tentait de révolutionner le capitalisme tout en étant bourgeois, en célébrant le bicentenaire de la Révolution Française. Cette gauche, emportée par les vagues du Mur de Berlin, le mondialisme et les nouvelles doctrines capitalistes. Un esprit pris dans les convulsions nationales qui essaye de se frayer des passages, pour exister dans ces tumultes absurdes, aurait dit Camus, qui a caressé tes réflexions dans ta tendre jeunesse.
    Ce poème est le tien, celui de ton esprit sagace.
    Meilleurs vœux

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