La Commission nationale de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI) a présenté, ce mardi 18 juillet, à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) son état des besoins pour la mise en œuvre optimale du Protocole visant à éliminer le commerce illicite des produits du tabac sur le territoire national.

Échange entre la mission du Protocole et les membres de la CNLCEI. © Gabonreview

 

En mission du protocole au Gabon depuis, le 17 juillet dernier, une mission de l’Organisation mondiale de la Santé a échangé, ce mardi 18 juillet, avec les experts en charge du commerce illicite, membres de la Commission nationale de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, sur l’évaluation des besoins pour la mise en œuvre du Protocole pour éliminer le commerce illicite des produits de tabac, ratifié par le Gabon, le 10 janvier 2013.

En effet, la mission du Protocole est un processus piloté par les Parties, qui exige une participation multipartite et la pleine implication des représentants des secteurs concernés, désignés par leur gouvernement, afin de garantir l’appropriation par les Parties. «À travers nos discussions, nous nous sommes rendu compte qu’il est important que tous les différents secteurs puissent jouer un rôle clé dans l’élimination du commerce illicite des produits du tabac. Nous constatons que dans les groupes qui sont impliqués dans le commerce illicite des produits de tabacs, il y a des bandes de crimes organisés qui profitent de ce commerce pour faire du blanchiment d’argent, d’où l’intérêt d’impliquer la CNLCEI dans la mise en œuvre de ce protocole», le Docteur Patrick Moussavou Lié du secrétariat de la Convention

À l’issue de cette rencontre, un rapport d’évaluation des besoins et un ensemble de recommandations convenues d’un commun accord seront finalisés, en coopération avec les parties prenantes nationales et les partenaires internationaux.

Le commerce illicite des produits du tabac constitue une grave menace pour la santé publique, car il augmente l’accès à des produits du tabac souvent moins chers, alimentant ainsi l’épidémie de tabagisme et sapant les politiques de lutte anti-tabac. Par ailleurs, s’il entraîne des pertes de revenu conséquentes pour les gouvernements, il contribue également à financer des activités criminelles au niveau national et international.

 
GR
 

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