Trois semaines après le naufrage du bateau appartenant à la compagnie Royal Cost Marine, sur les 30 passagers dont les corps sans vie ont été sortis des eaux, deux restent à identifier à la morgue de l’hôpital militaire d’Akanda. Depuis quelques jours, les recherches effectuées par les forces de sécurité et de défense sont rendues difficiles, voire impossibles, par les intempéries.

L’hôpital militaire d’Akanda où se trouveraient les deux corps sans vie des naufragés non identifiés jusque-là. © D.R.

 

Au 28 mars, le bilan provisoire des recherches effectuées par les équipes de la Marine marchande était le même que celui communiqué le week-end dernier : 124 secourus, 30 décès. Les conditions météorologiques jugées défavorables ces derniers jours, notamment en raison des pluies qui s’abattent actuellement sur Libreville, n’ont pas permis au dispositif naval des forces de sécurité et de défense de prendre la mer pour espérer extraire de l’épave d’autres victimes. 

Mais au nombre des 30 passagers dont les corps sans vie ont été sortis des eaux durant les 20 derniers jours, deux restent à identifier. À la morgue de l’Hôpital d’instruction des armées d’Akanda (Hôpital militaire), les familles des disparus ne sont pas parvenues à reconnaître leurs parents.

À ce jour, plusieurs personnes ayant compté parmi les passagers du mini ferry Esther Miracle sont portées disparues. Le capitaine de vaisseau Charles Hubert Bekale Meyong assure néanmoins que les recherches se poursuivent.

 

 
GR
 

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