Bien que célébrant sa récente réhabilitation au sein du Parti démocratique gabonais (PDG) dont il avait été exclu pour s’être ouvertement opposé à la tournée nationale de Brice Laccruche Alhianga, alors directeur du cabinet civil et politique d’Ali Bongo, l’ex-député du département de Lekoni-Lekori dit ne pas oublier qu’il a été trahi par les siens.

Après sa réhabilitation au sein du PDG, Ali Akbar Onanga Y’Obegue accuse les «camarades de l’intérieur» aux «camarades de l’extérieur». © D.R.

 

Quelques jours après sa réhabilitation au sein du PDG, Ali Akbar Onanga Y’Obegue, voudrait bien aller de l’avant, penser à son avenir politique, alors qu’il est pressenti pour être le candidat de son parti à la prochaine élection législative partielle sur le 1er siège du département de Lekoni-Lekori à Franceville, prévue dès le 24 mars prochain. Pourtant, l’ex-député estime qu’«aller de l’avant ne signifie pas oublier ce qu’il s’est passé». Et ce qu’il s’est passé, selon lui, était un acte de trahison de la part des siens.

«Mes ennemies de l’extérieur ont pactisé avec mes parents. Ma famille d’Akiéni a prêté le flanc à mes adversaires», a-t-il déclaré à la faveur d’une sortie, samedi 7 mars, dans son fief politique. Si Ali Akbar Onanga Y’Obegue se réjouit de ce que cette «parenthèse» se soit refermée, il n’estime pas moins que celle-ci a porté préjudice au département de Lekoni-Lekori qui, selon lui, a perdu de son lustre d’antan.

«Unanimement, nous devons reconnaître que Lekoni-Lekori a perdu. Ce n’est donc pas qu’Ali Akbar Onanga Y’Obegue qui a perdu. L’action des camarades de l’intérieur a aidé les camarades de l’extérieur à faire reculer notre département [qui] était cité en exemple, en modèle il y a encore quelques années. Malheureusement aujourd’hui, nous sommes objets de raillerie», a-t-il regretté, non sans battre en brèche les rumeurs liées à son prétendu conflit avec Ali Bongo, président de la République et premier responsable du PDG.

«Je n’ai aucun problème avec le distingué camarade président, tout au contraire. Je suis et je resterai un fidèle et loyal collaborateur, serviteur d’Ali Bongo Ondimba, qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente. […] Ce que j’ai vécu, je l’ai vécu parce que j’ai décidé de rester fidèle et loyal à Ali Bongo Ondimba quand beaucoup dans ce pays et même dans ce département ont baissé l’échine devant ceux qui ont trahi le président de la République. Moi, j’ai dit non aux voleurs, aux bandits, les truands de la République», s’est défendu l’ex-député.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. moundounga dit :

    Bjr. qui dit vrai!? Amen.

  2. Mezzah dit :

    Je rappelle juste que ce mec est propriétaire des biens immobiliers dont la valeur estimée est largement au dessus du milliard de FCFA. Cherchez l’erreur !

  3. Paul Bismuth dit :

    Ils disent tous servir Ali Bongo. Aucun ne dit servir les Gabonais. Rien qu’une bande de flagorneurs.

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