A l’ouverture de la session 2021-2022 de l’Assemblée nationale, le 1er octobre, Faustin Boukoubi s’est appesanti sur les questions liées à l’environnement et à la recrudescence de la pandémie de Covid-19 qui perturbent fortement la vie de ses compatriotes.

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La session unique de l’Assemblée nationale pour l’année 2021-2022, allant d’octobre 2021 à fin juin 2022 a débuté le 1er octobre à l’hémicycle du Palais Léon Mba, à Libreville. A l’entame des travaux, le président de cette institution, Faustin Boukoubi, s’est exprimé sur les questions environnementales et sur la prégnance du Covid-19 dans le pays.

Le président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi, en compagnie du premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, et du président du Sénat, Lucie Milebou-Aubusson, le 1er octobre 2021, à Libreville. © D.R.

Il a affirmé que la question de l’environnement ne laisse plus personne indifférente. Il estime que la sécurité climatique de la planète et la préservation de la biodiversité confèrent au Gabon un rôle déterminant en tant que maillon important au sein du deuxième  poumon du monde. «Le Gabon et les Gabonais espèrent que la mise en œuvre des conventions internationales auxquelles adhèrent les pays du Bassin du Congo, ainsi que toutes les initiatives y afférentes, aboutiront résolument à l’accroissement des ressources destinées à l’atténuation de la dégradation du climat planétaire, quitte à veiller sur la transparence de leur gestion», a-t-il déclaré, ajoutant que «les populations, impuissantes face aux dégâts multiformes causés principalement par les éléphants, paient véritablement un lourd tribut et ne savent plus à quel saint se vouer».

Non-assistance à un peuple en danger

Faustin Boukoubi fait savoir que «ne pas en tenir compte, s’apparenterait à faire preuve de non-assistance à un peuple en danger». Il espère l’implication de tous ceux qui se préoccupent du réchauffement climatique, «pour surmonter la dichotomie de la solidarité humanitaire, qui consiste à préserver la nature, notamment la faune et la flore, d’une part, à assurer la sécurité alimentaire, voire la survie de la population et le développement durable du pays, d’autre part».

A propos de la recrudescence de la pandémie de Covid-19, avec l’apparition de nouveaux variants et son lot de victimes, le président de l’Assemblée nationale indique que les responsabilités de cette propagation exponentielle sont partagées entre les populations relâchant la mise en œuvre des mesures barrières, mais aussi les services sanitaires aux frontières, notamment aériennes, dont les failles dans le processus de surveillance épidémiologique engendrent la flambée des importations de virus systématiquement au retour des vacances.

Appréciant la stratégie de lutte du gouvernement contre cette pandémie, Boukoubi estime qu’il faut améliorer cette stratégie et en rationaliser davantage la gestion, tout comme il rappelle qu’«en dépit des explications des autorités, les concitoyens ne cessent de s’interroger sur l’usage des ressources générées par les tests de Covid-19». Il faut donc des éclaircissements sur la gestion de tous les financements alloués à la gestion de cette crise sanitaire.

Le président de l’Assemblée nationale félicite enfin «l’accroissement de l’offre de formation professionnelle», encourage la réalisation des passerelles devant certains établissements scolaires, le début de réhabilitation de certaines voies urbaines ou rurales, sans oublier les petits pas de la Société d’eau et d’énergie du Gabon(SEEG). Il apprécie également des efforts consentis pour l’amélioration des stratégies commerciales en vue de la relance économique, ainsi que la promotion des politiques sociales, notamment en faveur des femmes.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Fiacre dit :

    Article informatif. Sauf qu’il faut changer l’usage de l’accronyme Pan pour désigner le Président de l’Assemblée Nationale, incompréhensible pour le lecteur non exercé. (parag 3)

    Puis corriger le nom Boukoubi au parag 4. Vous avez écrit Boulouki.

    Merci

  2. Julien dit :

    En ce qui concerne les éléphants, posez vous la question de savoir pourquoi ils s’approchent de plus en plus de certains villages. Une des réponses est à cause de la déforestation.

    Si notre pays à un rôle conséquent à jouer dans la préservation climatique de la planète et de la biodiversité, alors demandez qu’on arrête d’abattre nos arbres, que l’on cesse de détruire notre forêt pour le bien de l’humanité.

    Les éléphants ne s’aventurent pas près de nos villages par plaisir de vouloir faire du mal. Nous en sommes responsables en détruisant leur milieu de vie.

    Vous ne pouvez même pas vous imaginer ce que nous perdons comme richesses dans nos forêts où il existe des plantes, des insectes ou des animaux non encore répertoriés.

    Le jour où il n’y aura plus un seul arbre dans cette planète, vous allez enfin comprendre que vos richesses (vos billets de banques) ne valent absolument rien.

  3. nze dit :

    depuis 2000 je passe le portail du president de l’assembléé national a pied sise a batterie 4jusqu’à un jour ou un de ses chauffeur a fait expres de vouloir me tamponer.ma situation n’a pas changé jusqu’alors ça me surprend qu’ils s’inquietent parceque la camera de 2000 peuv le temoigner

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