En place depuis juin 2013, le bureau directeur de la Fédération gabonaise du sport universitaire (Fegasu) n’avait plus fait parler de lui avant l’annonce faite le 3 décembre du lancement officiel de la saison sportive 2014-2015.

Un aperçu du bureau de la Fegasu et ses partenaires. © Gabonreview
Un aperçu du bureau de la Fegasu et ses partenaires. © Gabonreview

 

Alors que le sport universitaire connaît une certaine léthargie, symbolisée par une absence de plateaux sportifs dans la plupart des établissements d’enseignement supérieur du pays, la mission que s’est assignée le bureau actuel de la Fédération gabonaise du sport universitaire (Fegasu) ne semble pas aisée. Si depuis son élection, le 1er juin 201, rien ne laisse paraître du contraire, le groupe conduit par Pamphile Mebiame Akono dit avoir œuvré dans l’ombre pour convaincre les incrédules. Tout semble fin prêt pour le lancement des activités comptant pour la saison 2014-2015, dont l’annonce a été faite le 3 décembre dernier à l’Université Omar Bongo (UOB). Pour le président de la Fegasu qu’accompagnaient son secrétaire général, le représentant du ministère en charge de l’Enseignement supérieur et celui de la Jeunesse et des Sports, il s’agit plus que jamais de relancer la pratique du sport dans les universités et grandes écoles.

A cet effet, estime-t-il, «comme le Gabon a l’intention d’être aujourd’hui un hub sportif, la Fegasu doit être un accompagnateur, un auxiliaire des autorités». Aussi, dans le but de parvenir aux différents objectifs qu’elle s’est assignée, la Fegasu, qui entend devenir «un vivier de sports de masse» tout en assurant son rôle de «partenaire de toutes les fédérations sportives nationales spécialisées», se propose d’y aller par étape. Une compétition de cross dénommée «La foulée de l’étudiant», est annoncée pour le 7 décembre prochain. «Il s’agit de réintégrer la pratique du sport dans l’esprit des étudiants comme cela était le cas à une époque, mais également de montrer aux populations qu’une descente des étudiants dans les rues n’est pas toujours synonyme de troubles», a justifié Pamphile Mebiame Akono, avant d’ajouter : «Il faut que les étudiants comprennent qu’on ne peut pas dissocier le corps de l’esprit.»

Si le Gabon est absent des compétitions universitaires internationales depuis plus d’une décennie, la Fegasu entend combler ce manque qu’elle justifie par des «difficultés d’ordres structurel» et le rapport que l’étudiant entretien aujourd’hui avec le sport. «Avec près de 50 000 étudiants, le Gabon n’a jusque-là jamais été représenté à aucune édition des universiades, et a perdu la ferveur des compétitions universitaires d’antan», a regretté le président de la Fegasu qui annoncé pour le 14 décembre prochain, le lancement des compétitions de sports à balle au stade annexe d’Agondjé.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. boulet dit :

    n’importe quoi
    tout cela c’est une fois de plus des stratégies mises en place pour mieux voler voler l’argent des contribuables gabonais ou pour assurer des bases politiques, comme la SG du Ministère de la Jeunesse et des Sports qui complètement détourné le lot d’argent de la PIP qui devait être donné aux agents dudit Ministère. Vraimeeeeeeeeeennnnnnnnnnnnnnnt vous vous prenez pour qui par rapport aux autres compatriotes qui tentent de vivre paisiblement et de ganer honnêtement leur vie? pensez-vous vraiment que les richesses de ce pays vous appartiennent ? le pire est que vous circulez devant tout le monde en brandissant vos acquis matériels issu du vol du détournement des deniers publics avec fierté et vous allez même jusqu’à tuer vos propres frères lorsqu’ils ne savent pas fermer leur bouche ou qu’ils ne veulent pas participer à vos bassesses d’esprit. Si un jour Dieu me demande: »est-ce que parmi les dirigeants de ce pays il y a un seul dirigeant qu’on devrait sauver » par ce qu’il y’aura tribulation pour tous. je ne vous cache pas que la douleur et la colère qui m’anime de vous voir faire ce que vous êtes en train de faire de ce pays risque de m’emporter et me pousser à ne vouloir sauver personne car trop c’est trop et il faut un stop. pour moi vous avez un carton rouge vif.

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