En marge de la cérémonie officielle, le ministère de la Planification et de la Prospective a célébré, ce 1er mai, la fête du travail. Constitué après la loi de finances 2024, ce ministère placé sous la responsabilité du vice-Premier ministre Alexandre Barro Chambrier, doit relever le challenge de rebâtir un département ministériel «avec un agenda où tout est priorité ou presque». Face aux problèmes aussi bien infrastructurels, logistiques que techniques, Alexandre Barro Chambrier a voulu rassurer ses collaborateurs.

Alexandre Barro Chambrier communiant avec ses collaborateurs, le 1er mai 2024. © D.R.

 

Après plus d’une décennie d’hibernation, le Ministère de la Planification et de la Prospective, qui initiait sa restauration en janvier 2024, a renoué, ce jour, avec la traditionnelle Fête du travail du 1er mai, en participant en fin de matinée au défilé tenu devant l’esplanade du palais du Sénat en présence des plus hautes autorités du pays dont le président de la Transition. Une séance ayant été précédée par des activités sportives associant toutes les administrations de ce département ministériel, avant l’organisation d’un moment festif en l’honneur des travailleurs marqué par le discours du vice-Premier ministre en charge de ce département ministériel, Alexandre Barro Chambrier.

«Symbole pour symbole, c’est la première célébration des travailleurs Gabonais sous un régime de transition politique et institutionnelle. Et pour ce qui nous concerne, c’est la première célébration depuis la restauration du ministère de la Planification et de la prospective», a déclaré Alexandre Barro Chambrier. Rappelant que le thème de cette année s’articule autour du travail décent et du dialogue social, le vice-Premier ministre s’est dit conscient des difficultés liées au challenge de rebâtir un département ministériel «avec un agenda où tout est priorité ou presque».

Entre contraintes infrastructurelles, logistiques et techniques, Alexandre Barro Chambrier a dit avoir à cœur qu’elles méritent une amélioration. «C’est ce à quoi je m’attelle, avec le soutien des premiers responsables de notre exécutif, en tête desquels, son excellence monsieur le président de la Transition», a-t-il déclaré. Ce ministère constitué après l’élaboration du budget exercice 2024, doit, sous réserve d’une loi de finance rectificative, adopter une démarche de résolution de problèmes au cas par cas. «Toutefois, je me fais fort de porter nos plaidoyers en tant que besoin», a déclaré Barro Chambrier.  Le  vice-Premier ministre a invité les agents à «faire du dialogue social une nécessité en privilégiant l’écoute, la cordialité et l’échange».

Les questions sociales contenues dans le cahier des charges de ce ministère, a-t-il assuré, «font l’objet d’un traitement et suivi réguliers». Notamment, pour une issue favorable en tenant compte du contexte actuel. «Asseyons-nous, parlons-nous et ensemble trouvons des solutions réalistes à nos problèmes», a conseillé Alexandre Barro Chambrier. Ce 1er mai, il a voulu rappeler à ses différents collaborateurs que «ce n’est que par la concertation permanente, l’inclusion de toutes les intelligences et la mise en avant de l’intérêt général» qu’ils hisseront haut ce ministère chargé de la mise en œuvre du Plan national pour le développement de la Transition (PNDT) et participer à l’essor du Gabon.

 

 
GR
 

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