Les ministres de l’Economie, des Finances, de la Planification, de l’Industrie, des Forêts et du Budget de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) et de la République démocratique du Congo (RDC) ont planché, le 28 juillet, par visioconférence, sur le financement de la stratégie d’industrialisation durable de la filière bois dans le Bassin du Congo. Le Gabon, via son ministre de l’Economie, Nicole Janine Lydie Roboty-Mbou, a participé à cette réunion à l’invitation du président de la Commission de la Cemac, Daniel Ona Ondo.

Le président de la Commission de la Cemac, Daniel Ona Ondo, et quelques participants à la réunion par visioconférence. © Facebook /Page.Commission.Cemac

 

Le financement de la stratégie d’industrialisation durable de la filière bois dans le Bassin du Congo préoccupe les États membres de la Communauté économique et monétaire de de l’Afrique centrale (Cemac). C’est la substance de la réunion organisée le 28 juillet, par vision conférence, entre les ministres de l’Economie, des Finances, de la Planification, de l’Industrie, des Forêts et du Budget de cette sous-région.

Organisée par la Commission de la Cemac, cette séance de travail présidée par le ministre délégué camerounais, auprès du ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Paul Tasong, portait sur deux points. Il s’agit de la position des États sur la demande d’accord de principe sollicitée par la Commission de la Cemac pour participer au financement de l’opérationnalisation des projets prioritaires de la première phase de la stratégie d’industrialisation durable de la filière bois, dans le Bassin du Congo, et des modalités d’application de la Décision d’interdiction d’exporter les grumes prévue le 1er janvier 2022.

Autres participants. © Facebook /Page.Commission.Cemac

A propos du premier point, le président de la Commission a obtenu l’accord de principe de quatre pays, notamment le Cameroun, le Gabon, le Tchad et la République démocratique du Congo. Les ministres lui ont recommandé de relancer la République Centrafricaine, la République du Congo et la République de Guinée Équatoriale pour amplifier cette démarche régionale consensuelle.

Pour le second point, les ministres, maintenant la date du 1er janvier 2022, se sont convenus de la nécessité d’accorder une période transitoire allant jusqu’au 31 décembre 2022 dans le but de procéder aux études préalables de maturation des projets retenus pour la première phase. A cet effet, la Banque africaine de développement se propose d’allouer un don sous forme de Bien public régional d’une valeur de 5 millions d’unités de compte à la Commission de la Cemac. «Cette allocation permettra de financer les études susmentionnées et les autres mesures transitoires», précise-t-on à la Cemac. Au terme des travaux, les ministres ont recommandé à la Commission de la Cemac d’établir un chronogramme d’actions pour les activités de la période transitoire.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire