Les torréfacteurs et baristas de plusieurs pays africains sont en formation à Libreville, du 30 août au 11 septembre. L’atelier organisé par la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab) en partenariat avec l’Organisation interafricaine du café (OIAC) a pour objectif d’accroitre la contribution du café dans le développement économique des pays producteurs, par la mise en place d’une stratégie de promotion des activités de torréfaction, de distribution et de consommation.

Des torréfacteurs et baristas de plusieurs pays africains en formation à Libreville du 30 août au 11 septembre 2021. © Facebook/Caistab

 

Libreville accueille, du 30 août au 11 septembre, un grand atelier de formation des torréfacteurs et baristas de cinq pays du continent. Mis en œuvre par la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab), en partenariat avec l’Organisation interafricaine du café (OIAC), les travaux ont été ouverts par le directeur général de la Caistab, Thierry Prosper Mboutsou et les organisateurs de ce séminaire estiment que la filière est un «véritable levier de lutte contre la pauvreté en milieu rural».

L’Afrique contribue à hauteur d’environ 10% aux exportations mondiales de café, mais souffre de mévente du fait de la mauvaise qualité de ce café et de la faiblesse des prix internationaux. C’est donc pour juguler ces contraintes que le «projet de promotion de la consommation intérieur» a été initié. Il vise à tirer parti de l’urbanisation croissante de l’Afrique et de l’intérêt croissant des investisseurs locaux pour les cafés dans les zones urbaines.

Tirer parti de l’urbanisation croissante de l’Afrique

Les officiels à l’ouverture, le 30 août 2021, de l’atelier de Libreville consacré à la formation des torréfacteurs et baristas de plusieurs pays africains. © Facebook/Caistab

Dans ce contexte, les travaux de la capitale gabonaise entendent libérer l’énorme potentiel du sous-secteur africain de café ; assurer un marché stable pour le café africain et contribuer à l’amélioration du niveau de vie dans les communautés rurales productrices. Ils permettront d’assurer la durabilité du secteur et d’améliorer les conditions de vie des producteurs.

En termes de résultats, les organisateurs espèrent former davantage de torréfacteurs au métier de torréfaction de café, former des formateurs nationaux afin qu’ils puissent, à leur tour, assurer la formation locale des torréfacteurs, mais aussi, ils espèrent un développement de la distribution et de la consommation intérieur dans les pays membres, tout en veillant à la mise sur les marchés africains de café de bonne qualité.

Au final, il est question de voir évoluer le nombre de torréfacteurs, de négociants, de consommateurs africains de café et aussi, la création de richesses et d’emplois dans le secteur du café continental. Sept (7) agents de la Caistab bénéficient de cette formation.

 
GR
 

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