Bouenguidi Sports et Mangasport entrent en compétition sur la scène africaine dans un mois. Seulement, les deux clubs privés de préparation en raison de la situation sanitaire actuelle liée au Covid-19 pourraient bien faire pâle figure, craint le journaliste Freddy Koula.

Bouenguidi Sports (photo) et Mangasport vont démarrer leur campagne africaine avec un gros handicap. © Facebook

 

A un mois du début de leur entrée en lice en compétitions africaines, les clubs gabonais vont-ils faire office de sparring-partners ? Une question implicitement posée par Freddy Koula, journaliste consultant à Canal+, dans une publication sur Facebook. Il s’agit de Bouenguidi Sports et Mangasport qui représenteront le pays respectivement en Ligue des champions et en Coupe de la Confédération africaine de football (Caf), alors qu’ils sont privés d’entrainements en raison de la situation sanitaire liée au Covid-19.

«Qualifiés en Coupes africaines, As Mangasport et Bouenguidi Sports sont dans un sacré cul-de-sac. Dans un mois, ils entrent en compétition, mais dans leur pays ils n’ont même pas le droit de s’entraîner. Le football y est encore interdit», a indiqué Freddy Koula, le 5 octobre sur Facebook. «Aucune dérogation n’est pour l’instant envisagée par le Ministère des Sports», a souligné le journaliste, relevant cependant que l’on joue pourtant «clandestinement» au football dans les quartiers de Libreville et en province.

Et Freddy Koula de se demander «à quoi cela sert encore d’interdire officiellement les jeux collectifs alors qu’on peut simplement restreindre (comme au Cameroun voisin) l’accès au public (qui d’ailleurs est inexistant dans les stades et plateaux sportifs)». Une analyse sur laquelle devrait peut-être se pencher le département de Franck Nguema. La campagne africaine des clubs gabonais, sans compétition dans les jambes, pourrait bien être un échec retentissant.

 
GR
 

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