À la veille de la rentrée scolaire 2023-2024, des incompréhensions persistent sur plusieurs aspects. Elles concernent notamment la mauvaise interprétation des communiqués ministériels relatifs à la gratuité des frais de scolarité ou encore les frais de l’Association des parents d’élèves (APE) et ceux des tenues scolaires. Que dit le ministère de tutelle pour ces cas précis ?

Le prix de l’uniforme scolaire est fixé à 13 000 francs CFA sur toutes l’étendue du territoire national. © D.R.

 

Trop de jérémiades en ce début de rentrée scolaire 2023-2024 ! Si elles ne concernent pas les frais d’inscription dont le gouvernement a ordonné la gratuité dans les établissements publics et confessionnels, elles concernent les frais de l’APE ou même celles des tenues scolaires. Face à ces situations multiples, le ministre de l’Éducation nationale, chargé de la Formation civique, Camélia Ntoutoume-Leclercq, a reprécisé les choses.

Dans les établissements scolaires publics de l’Enseignement général, technique et professionnel, le chef du département de l’Éducation nationale fait savoir que «le prix de l’uniforme scolaire est fixé à treize mille (13.000) francs CFA sur toute l’étendue de territoire national». Le texte énonce en effet que «l’uniforme scolaire comprend un pantalon ou une jupe et une chemisette sur laquelle est porté le logotype de l’établissement». 

Toutefois, cette disposition exclut «les tenues spécifiques des travaux pratiques des établissements d’enseignement technique et professionnel».    

À propos des inscriptions gratuites qui font débat, le ministre de l’Éducation nationale apporte des éclairages : «au terme de la circulaire n°001/MENFC/CAB du 19 juillet 2022, on entend par frais d’inscription, les frais liés à la coopérative/mutuelle, la carte scolaire, l’établissement et l’impression des bulletins scolaires, l’achat des consommables et des carnets de liaison, l’entretien des établissements». 

Le ministère ajoute, concernant l’APE, qu’il est «facultatif» dans la mesure où «l’adhésion à cette association est libre, mais encadrée par un paiement par parent et non par élève». 

Par ailleurs, souligne le communiqué, «concernant les établissements privés laïcs et confessionnels, les frais d’inscription sont compris dans les frais d’écolage payés par l’État au bénéfice des élèves orientés au sein desdits établissements».

Pour la bonne application de ces mesures visant à alléger les charges des familles, le département de l’Éducation nationale indique que «des missions de contrôle seront effectuées par l’inspection générale des services, en vue de l’application de ces instructions». 

Mais au regard des dérapages et surtout des entourloupettes auxquels se livrent certains chefs d’établissement, des parents d’élèves estiment qu’«il faut aussi interdire la vente des tenues de sport dans les établissements scolaires». «À mon époque, expliquait un père de famille, l’enseignant donnait juste la couleur et les parents allaient acheter eux-mêmes pour minimiser les coûts».

Mieux, d’autres parents ajoutent aux initiatives déjà prises par le ministère de l’Éducation nationale, la nécessité d’«un numéro vert pour appeler au cas où la norme n’est pas respectée et dénoncer les contrevenants».

 
GR
 

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