À travers un communiqué publié chez nos confrères de Gabonactu, Frédéric Bongo par l’entremise de son avocat a réagi au décret le radiant de l’armée gabonaise. Installé à Paris, le frère du président déchu dit n’avoir jamais voulu déstabiliser le Gabon. Il souhaitait plutôt être dégagé et entend poursuivre sa carrière dans le domaine de la sûreté et de l’intelligence.

Frédéric Bongo (de profil à gauche), le 23 mars 2019 à l’aéroport de Libreville, à l’occasion du retour au Gabon d’Ali Bongo après des mois de convalescence au Maroc suite à son AVC. © GabonReview (capture d’écran)

 

«J’ai bien pris note de la décision du président de la transition de prononcer ma radiation de l’armée gabonaise que j’ai servie pendant 25 ans», a fait savoir à travers un communiqué rendu public par son avocat, Frédéric Bongo. Le frère du président gabonais déchu, qui dit s’interroger sur la motivation de cette décision touchant aussi bien sa probité que son sens du devoir, assure que les termes de son texte de radiation sont ceux des conclusions d’un conseil d’enquête datant de 2022. Ce conseil, dit-il, «ne fut qu’une mascarade initiée par des personnes aujourd’hui écrouées et sous le coup de graves accusations»

L’ancien patron du plus puissant service de renseignements du Gabon (La Direction générale des services spéciaux, DGSS – Garde républicaine) soutient que ce conseil ne visait qu’à le détourner de son devoir premier à l’époque : «renseigner le président en exercice et par là même de protéger la République du Gabon». L’homme qui dit avoir le sens de l’honneur, de la probité et le sens du devoir affirme que certains cherchent à lui porter préjudice parce qu’il je porte le nom de son père : Bongo Ondimba.  Certain d’être animé par lkes valeurs lui ayant été enseignées à Saint-Cyr puis à l’Ecole de Guerre au service du Gabon, il affirme avoir servi avec fierté ce pays dont il a fini par s’éloigner.

«Je me suis éloigné du Gabon ces dernières années, et j’ai moi-même sollicité d’être dégagé de mes obligations militaires pour développer des projets personnels», a-t-il fait savoir. Le Lieutenant-colonel souhaite pour ainsi dire, poursuivre «sereinement et librement», une carrière dans le secteur de la sûreté, de la sécurité et de l’intelligence : ses domaines d’expérience et d’expertise reconnus. «Pouvant enfin sortir de ma réserve, je démens fermement les ambitions de prise de pouvoir qui m’ont été attribuées par les médias suite au changement de régime intervenu au Gabon le 30 août 2023», a-t-il argué. Il souhaite ben outre, que le Gabon et les Gabonais connaissent la paix et la prospérité qu’ils méritent. Il  «espère que l’équipe dirigeante actuelle saura faire preuve de la volonté et du courage nécessaires».

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GR
 

3 Commentaires

  1. Jean Jacques dit :

    Les idiots qui croient ce leur olingui raconte ,Frédéric a ete former a saint cyr 3 meilleure école militaire au monde.25ans de services, Frédéric il faut saisir la justice, conseil d’état, olingui doit présenter les preuves

  2. messowomekewo dit :

    Nous au quartier avons appris à nous méfier des cv ronflants, surtout des bongo. Du temps de la splendeur de leur pouvoir, ils pouvaient tout acheter, voire obtenir toutes les recommandations pour les grandes écoles, même en France , tant qu’ils détenaient la clé pour le robinet du pétrole, tout leur était accordé.
    Une grande école militaire en France , c’est du sérieux, quand on a le patronyme Bongo, on peut très bien imaginer le parcours de ce monsieur à Saint-Cyr…

  3. […] Il dit avoir servie dignement et avec fierté son pays pendant 25 ans et n’a fait que le devoir pour lequel il était là. Selon le Lieutenant-Colonel Frédéric Bongo Ondimba, ce sont certaines personnes qui cherchent à lui porter préjudice à cause de son appartenance à la Famille de feu Omar Bongo Ondimba. […]

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