Avec la naissance du Syndicat national de la jeunesse et des sports (Synajes), la défense des intérêts des agents du ministère des Sports est désormais lancée.

© la-croix.com

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Jusqu’ici sans association pour la défense de leurs intérêts professionnels, les agents du ministère de la Jeunesse et des Sports ont mis sur pieds le Syndcat national de la jeunesse et des sports (Synajes). Son président a expliqué la mise sur pieds tardive de la structure par la «particularité du ministère de la Jeunesse et des Sports, du fait que, il y a plus de cadres de conception que de cadres d’exécution». «De facto, ces hauts cadres salivent pour les éventuelles nominations jouant ainsi au chat et à la souris. Dans un tel environnement, il est difficile de poser un tel acte, c’est-à-dire créer un syndicat», a-t-il ajouté. Et Macaire Nzenge de décliner, à court terme, les objectifs du Synajes : valoriser les statuts des agents du ministère ; impliquer les partenaires sociaux et les agents de la tutelle dans toutes les activités organisées ou co-organisées sur le plan national et international ; veiller à la bonne gestion administrative des agents, à la bonne gestion et l’organisation des activités du département.

Sur le long terme, le Synajes entend amener la tutelle à construire un immeuble pour abriter les différents services, des maisons et des sites de loisirs dans chaque province ; veiller à la dotation en véhicules des responsables administratifs et des bus pour le transport en commun des agents. Macaire Nzenge est aussi revenu sur deux difficultés majeures qui lui tiennent à cœur.

Selon lui, la première s’observe sur le plan hiérarchique, avec la défiance du ministre de tutelle et du secrétaire général du ministère à répondre à ses sollicitations, «comme s’ils doutaient de l’existence et la reconnaissance juridique d’un syndicat». «Cette même impression nous laisse croire qu’ils ne pensaient qu’un jour, la ressource humaine du ministère pouvait créer un syndicat», a-t-il analysé, abordant par la suite la seconde difficulté, avec le refus d’adhésion de certains collègues, notamment les inspecteurs, professeurs, conseillers, instructeurs de jeunesse…qui, une fois nommés, juge inopportun l’adhésion à un syndicat. «Mais le jour que l’administration se décharge d’eux, automatiquement on regagne leur attributs professionnels, a-t-il lancé. «D’autres s’illustrent négativement par leur chapeau de chefferie en influençant les agents pour ne pas adhérer au syndicat. Nous les interpellons à plus de retenue et de responsabilité parce que l’administration n’est l’apanage de personne», a-t-il conclu.

 

 
GR
 

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