Créé il y a 30 ans, le Rassemblement pour le Gabon (RPG) entend toujours accéder à la magistrature suprême pour faire du Gabon un havre de paix. Cet objectif a été réitéré le 6 juin par le président du parti, à l’occasion du 30e anniversaire de cette formation politique.

Laurent Angue Mezui (au centre), prononçant son allocution le 6 juin. © D.R.

 

Le Rassemblement pour le Gabon (RPG) a célébré le 6 juin son 30e anniversaire. Se targuant d’être accompli et doté de la personnalité physique et morale, ce parti politique rappelle l’un de ses objectifs : «accéder au pouvoir suprême pour faire du Gabon un pays où il fait bon vivre». Le RPG veut organiser une société libre et démocratique, consolider l’unité nationale dans le respect du pluralisme d’opinions, restaurer la dignité du peuple gabonais, revaloriser les cultures nationales, promouvoir une économie moderne et compétitive, promouvoir la paix mondiale et l’harmonie entre les peuples.

Un idéal déjà exprimé en 1990 et qui demeure d’actualité, 30 ans après pour cette formation politique qui a tout de même perdue l’éclat de sa transfiguration. «Le RPG garde tous ses rêves intactes pour le Gabon. Depuis 1990, il n’a jamais renoncé à son objectif de prendre le pouvoir», a déclaré Laurent Angue Mezui, président du parti.

Les « rassembleurs » autour de leur président le 6 juin. © D.R.

Dans cette quête du pouvoir, a-t-il fait savoir, le parti a surmonté des obstacles tant endogènes qu’exogènes. «Il a fait face aux sabotages orchestrés par le pouvoir PDG», a dit Laurent Angue Mezui, allusion faite à l’interdiction des marches et meetings, aux événements de Dibwangui, de Lébamba, de Franceville et à la fusillade du Pont-d’Akébé. «Nous gardons en mémoire les destructions de de la radio télé liberté à Terre nouvelle, et le domicile du président fondateur (Ndlr. Paul Mba Abessole), à Ozangué» a-t-il poursuivi, tout en soulignant que ces événements n’ont pas affecté la détermination du parti à accéder au pouvoir.

Rendant hommage à Paul Mba Abessole, Laurent Angue Mezui assure qu’ «en matière de liberté d’expression, le RPG et son président fondateur ont été les pionniers avec la création des organes de presse», à travers  Le Bûcheron ou encore La Clé. Se ventant tout aussi d’avoir inspiré d’autres formations politiques aussi bien nationales que sous régionales, le RPG estime que sa force demeure dans «la pertinence» de son projet de société : « Ecole cadeau, hôpital cadeau, travail pour tous ». «Longtemps critiqué par nos adversaires politiques qui n’arrivaient pas ou n’arrivent toujours pas à comprendre son bien-fondé, le projet de société du RPG pour le Gabon reste d’actualité», a soutenu Laurent Angue Mezui. Le parti espère toujours prendre le pouvoir et croit que le salut du Gabon passe par une transition politique qui devrait gommer les erreurs et frustrations afin que naisse «la deuxième République gabonaise».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Jacouille dit :

    Parti gazelle voilà ce que disait père MBA des autres partis qui n avaient aucune representativé, aucun élu aucune emprise nationales. Parti gazelle , c est ce qu est devenu le RPG qui n est plus l ombre de lui-même

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