En tournée de sensibilisation dans l’arrière-pays, le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Alexandre Barro Chambrier, a devisé dimanche 28 mai dernier avec les populations de Port-Gentil sur les problèmes de société qui frappent cette ville qu’il dit laissée à l’abandon. Un nouvel appel au changement de dirigeant à la tête du pays a été lancé à cette occasion.

Le quartier Pavés Pentecôte dans le 2e arrondissement de Port-Gentil, a refusé du monde le 28 mai 2023, à l’occasion d’une grande causerie politique animée par le leader du Rassemblement pour la patrie et la modernité, Alexandre Barro Chambrier. © Gabonreview

 

Le quartier Pavés Pentecôte dans le 2e arrondissement de Port-Gentil, a refusé du monde le week-end écoulé, à l’occasion d’une grande causerie politique animée par le leader du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Alexandre Barro Chambrier qui poursuit sa caravane de sensibilisation. Plus de deux mille habitants ont pris d’assaut les places qui leur étaient réservées, afin d’écouter le message d’espoir véhiculé par ‹‹ABC››.

Dans son adresse, il a invité les Port-Gentillais et Port-Gentilles à s’inscrire sur les listes électorales dont l’objectif est de permettre au Gabon de connaître l’alternance politique au sommet de l’État. «Peuple Port-Gentillais lève-toi et marche. Je vous demande de prendre les choses au sérieux, et d’aller vous faire inscrire sur les listes électorales, parce que l’heure de la vérité va venir. Nos adversaires d’en face méritent d’aller se reposer. Quelqu’un durant quatorze ans n’a rien fait, ce n’est pas maintenant qu’il fera quelque chose», a déclaré le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité, Alexandre Barro Chambrier.

Le manque d’eau, d’électricité, d’éclairage public, de routes praticables, la montée vertigineuse de l’insécurité, le chômage élevé et le manque de structures sanitaires adéquates sont autant de sujets évoqués lors de cette rencontre. «Port-Gentil est abandonnée par ceux qui auraient dû prendre le plus grand soin. Il est temps de réagir parce que ce qui se passe ici est inacceptable, compte tenu de la contribution de l’Ogooué-Maritime à l’économie du pays. On ne peut pas accepter le chômage qui frappe toute la zone de l’Oprag. Ils doivent se reposer», a rajouté Alexandre Barro Chambrier qui a surtout fixé le cap des projets sociaux et bien d’autres.

«Nous allons mettre un accent particulier sur la formation et l’éducation des enfants en mettant en place des programmes éducatifs, leur permettant de trouver du travail rapidement. Nous allons relever le niveau d’investissement public. Nous devrions désormais limiter les mandats du président de la République à deux. S’en est trop !» a fustigé Alexandre Barro Chambrier.

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Plombées par des problèmes de tout genre, les populations Port-Gentillaises font désormais confiance à Alexandre Barro Chambrier pour défendre leurs causes. «Nous avions besoin de quelqu’un qui nous protège et défende nos intérêts, et il s’agit d’Alexandre Barreau Chambrier», a indiqué la représentante du mouvement des femmes, Diane Flore Rogandji.

La sensibilisation de ce dimanche 28 mai dernier était orientée essentiellement sur les jeunes représentant les électeurs les plus grands en termes de population. Elle était axée sur l’achat des consciences qui engloutit les centres d’enrôlement depuis le lancement officiel de celui-ci. En effet, certaines personnes, les jeunes en l’occurrence se sont vu proposer la modique somme de 10 000 FCFA contre leur récépissé d’enrôlement.

«Quand tu acceptes 10.000 FCFA pour ton vote, c’est 166 FCFA par moi que cela représente si tu divises par 60 mois. C’est à peine le prix d’un pain et de 50 francs de sucre. Et pendant ces 5 ans, tu n’auras pas de routes, pas d’hôpitaux, pas de travail pour toi, tes enfants n’iront pas à l’école parce que tu as vendu ton vote. Arrêtez d’être complice de ceux-là qui viennent juste pour nos votes, et vous laissent avec des miettes», a précisé le représentant de la jeunesse conscient Arnaud Remanda qui poursuit en disant «disons non à ceux-là qui pendant des années, ont pris notre pays en otage. Disons non à ceux-là qui ont au bout des lèvres le changement, mais au niveau des actions, c’est zéro», conclut-il.

Cette ferveur militantisme prouve à suffisance le désir ardent des populations de voir le changement. Port-Gentil, bastion de l’opposition gabonaise en particulier, est depuis des années laissée pour morte. Une situation qui n’augure pas des jours meilleurs pour le parti au pouvoir, contesté pour son manque d’implication visant à améliorer les conditions de vie des populations.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Prince dit :

    Très bien le Besoin de changer de président ne date pas d’aujourd’hui à chaque élection le peuple exprime dans les urnes son désire de changement, mais voilà c’est ceux qu’on veut faire partir qui organisent, proclament et valident les élections c’est encore eux qui ont le contrôle de l’armée et qui n’esiterons pas à tirer sur les populations sans défense,comme en 2016 c’est toujours et encore eux qui disposent de l’argent public des moyens de l’état les médias de l’état sont à leur service et même les lieux publics tenez par exemple le meeting de chambier était prévu de se dérouler à la place redjambé mais au dernier moment la commune lui a refusé cette place emblématique et on lui a donné un petit coin de rue pendant ce temps le candidat du PD g lui peut tenir son meeting ou bon lui semble, alors Mr chambier le problème ici n’est pas de dire aux Gabonais de s’inscrire sur les listes mais de dire aux Gabonais comment comptez vous faire pour que le vrai vainqueur soit proclamé alu ? Dans un pays où nous savons tous que c’est le qui perd gagne ? Mr bilibizé devant les députés à dit que le PD g n’à pas l’intention de passer la main ? Alors vous croyez vraiment que ces assoiffés de pouvoir acceptent de partir par une simple élection ? A mon avis NON, il faut un rapport de force égale.

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