Gabon : La politique nationale du sport en débat à l’Assemblée nationale
Le ministre des Sports, de la Jeunese, chargé de la Vie associative, Franck Nguema, a été l’invité des députés de la Commission de la Santé, Éducation, Affaires sociales et culturelles, le 22 septembre dernier. En question, le Projet de loi portant orientation de la politique nationale du sport et de l’éducation physique en République gabonaise.
La rencontre entre le ministre des Sport et de la Jeunesse, Franck Nguema, et les députés de la Commission Santé, Éducation, Affaires sociales et culturelles, le 22 septembre dernier, a été l’occasion pour le membre du gouvernement de fixer les ambitions du Gabon en matière de pratique du sport.
Le pays a l’ambition de devenir, dans les prochaines années, une grande nation sportive sur le continent. Sachant qu’il faut des initiatives porteuses et des politiques adaptées pour atteindre cet objectif, le ministre des Sports a présenté l’ambitieux projet de loi portant orientation de la politique nationale du sport et de l’éducation physique en République gabonaise. Un projet dont la finalité est «la mise en place d’un cadre législatif organisant la promotion et le développement de la pratique du sport».
Le texte défendu devant les députés de ladite Commission, a rappelé le ministre des Sports, devrait aboutir à la «concrétisation des mesures de restructuration du sport retenues dans le Plan stratégique Gabon émergeant». Car, a-t-il expliqué, «le sport (…) est devenu au fil du temps une activité de première importance, voire un élément identifiant pour certains Etats». «A titre d’exemples, a jouté Franck Nguema, les pays comme le Brésil, le Kenya, la Jamaïque…. sont plus connus dans le monde grâce aux performances sportives de leurs athlètes que pour leur auréole économique, financière ou militaire».
La vocation du texte de loi, composée de 11 titres repartis en 151 articles, est de mieux réguler ce secteur «assis sur une règlementation éparse, fluctuant entre les règlements du mouvement sportif, dictés par ceux des instances internationales, et les actes règlementaires d’origine étatique». «D’où l’urgence d’harmoniser tout cela et la nécessité de légiférer sur le sujet», a expliqué le ministre des Sports.
Ce cadre législatif cohérent «permettra de sortir le sport d’une zone de non droit dans laquelle il semble se mouvoir jusqu’ici». Le texte se veut «réaliste, logique, inspiré d’expériences acquises partagées». Il intègre tous les aspects dont la médecine sportive, le dopage, les infrastructures sportives, les obligations d’assurance, le financement du sport et les mesures répressives.
Le projet de loi avait déjà été adopté par le Conseil des ministres du 13 mai 2016 et par la Chambre haute du Parlement, avec amendements le 25 novembre 2019.
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