Le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, s’est entretenu, le 2 novembre, avec le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), Abbas Mahamat Tolli, qui a effectué le déplacement de Libreville pour faire le point des dossiers économiques, financiers et monétaires en cours avec les nouvelles autorités gabonaises. 

Le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, et le gouverneur de la BEAC, Abbas Mahamat Tolli. © Communication présidentielle

 

Le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), Abbas Mahamat Tolli, a effectué un séjour, le 2 novembre, à Libreville où il a été reçu en audience par le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema. Au centre des discussions les mécanismes de financement mis en place par la BEAC afin d’accompagner des projets de développement, mais aussi le point des dossiers économiques, monétaires et financiers.

La rencontre entre les deux personnalités a été l’occasion pour le gouverneur de la BEAC d’aborder la situation économique et financière du pays et de présenter les mécanismes de financement mis en place par la BEAC afin d’accompagner des projets de développement, notamment après les événements du 30 août 2023, relatifs au coup d’État.

«Nous sommes là pour expliquer les mécanismes de financement et explorer avec eux la possibilité, les voies et moyens d’accompagner les autorités dans leurs soucis, dans leurs besoins, désirs de lever les fonds pour les investissements qu’ils envisagent de réaliser ici au Gabon», a fait savoir le gouverneur de la Banque centrale.

Il a ajouté qu’au cours de ces échanges, ils ont également été focalisés sur les problématiques de financement. «On a rendu compte de la lecture que nous avons de la conjoncture, mais aussi du système bancaire que nous avons trouvé résilient», a-t-il dit.

Abbas Mahamat Tolli a réitéré la disponibilité de la BEAC à accompagner les nouvelles autorités dans les projets structurants et le processus de transition en cours dans notre pays.

La Banque des États de l’Afrique centrale conduit la politique de change en zone Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale). Elle se charge également de gérer les réserves détenues par les États membres, tout en promouvant le bon fonctionnement du système de règlement et de paiement.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Jean Jacques dit :

    Voilà ce genre pays et aussi sociaux jamais les militaires ont pensé de prendre le pouvoir par les armes ,voilà les sanctions que Gabon

    Exportations africaines aux États-Unis: «Aucun pays n’a été exclu à la légère» du programme américain Agoa
    Romain Chanson
    ven. 3 novembre 2023 à 11:45 AM UTC−3

    AFP – GUILLEM SARTORIO
    À ce jour, seuls 35 des 49 pays d’Afrique subsaharienne sont éligibles au programme américain African Growth and Opportunity Act (Agoa), qui exonère certains pays africains de droits de douanes. Les dernières exclusions annoncées – celles du Gabon, de la Centrafrique, de l’Ouganda et du Niger – visent à envoyer à un message fort : les États-Unis ne transigent pas avec leur vision de la démocratie. Pour Joy Basu, secrétaire d’État adjointe chargée de l’Économie et des affaires régionales en Afrique, ces exclusions n’envoient pas seulement un signal, elles sanctionnent véritablement. Entretien.

    RFI : Le président des États-Unis Joe Biden vient de retirer quatre pays africains de l’Agoa : la Centrafrique, le Gabon, le Niger et l’Ouganda. Est-ce que ces pays profitaient vraiment de l’Agoa ? Ou est-ce que cette sanction est surtout symbolique ?

    Joy Basu : Les conséquences sont bien réelles. Car, pour ces pays, c’est une grande opportunité de bénéficier de l’Agoa et certains d’entre eux en ont profité de manière significative. Mais la symbolique est aussi très importante, pour les valeurs de l’Agoa, qui est à la fois un programme de développement économique, mais dont l’aspect droits de l’homme et droits politiques, est très contraignant.

    À lire aussiWashington va priver la Centrafrique, le Gabon, le Niger et l’Ouganda de facilités commerciales aux États-Unis
    En Afrique on a des militaires de FACTO. Por cela on a des coups d’état

    Lire la suite sur RFI

  2. DesireNGUEMANZONG dit :

    L’AGOA est la solution miracle pour sortir les pays africains de la misère, de la dépendance unilatérale. Quelle bêtise! Quel cynisme!

    Je vous rappelle que le fond américain Carlyle a vendu Assala à Maurel et Prom. Elle aurait pu proposer de le céder à l’Etat gabonais. Nous serions par cette opération financière leader de l’exploitation pétrolière dans notre propre pays. Mais les américains s’en moquent. Donc, la gouvernance américaine est plus fondée sur des principes financiers que sur des principes de partenariat « respectueux ». La pensée américaine privilégie naturellement le rapport de force.

    D’après le Ministère de l’Economie, des Finances et la Souveraineté industrielle et numérique de la France (données 2021), l’Asie (Chine en tête) est le 1er partenaire commercial à l’exportation (33%) du Gabon, suit l’Inde et l’Union européenne (France majoritairement). De plus, la France est le premier fournisseur du Gabon.

    Les « intimidations » américaines sont sans fondement et sans effet sur l’économie du Gabon. Tout comme celles agitées par le Commonwealth. Nous ne sommes pas un pays terroriste. Notre souveraineté n’est pas à vendre. Ce n’est pas une « option », une obligation, une valeur spéculative.

    Nous respectons les Etats-Unis, en tant que pays de liberté. Nous pourrions critiquer la présidence de Trump qui a fait des noirs des citoyens de bas étage. D’ailleurs de nombreux américains noirs ont opté pour la nationalité gabonaise. Nous entendons que les américains respectent notre pays et ses valeurs fondamentales. Notre transition est l’expression « démocratique » du peuple gabonais. Notre principe, l’inclusion sans différence (mais sans exception du genre). A. Lincoln ne disait-il pas que « la démocratie est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ». Vous voulons réussir notre transition. Des pressions de quelque nature que soit sont intolérables. A. Lincoln nous rappelait de « garder (Gardez) toujours à l’esprit que votre propre décision de réussir est plus importante que n’importe quoi d’autre ».

    Si vous êtes une personne intelligente, évitez de perdre votre temps sur ce site de conversation courtoise.

    Je ne vous dis pas au revoir!

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