Le 1er octobre, des hommes visiblement armés et munis de moyens de communication professionnels se seraient invités au domicile du vice-président de Réappropriation du Gabon, de son indépendance pour sa reconstruction (Réagir) en son absence. À travers un communiqué, le 3 octobre, ce parti de l’opposition gabonaise a dénoncé des actes d’intimidation.

Le domicile de Michel Ongoundou Loundah, le vice-président de « Réagir », a été visité le 1er octobre par un groupe d’hommes visiblement armés. © Gabonreview

 

Le domicile de Michel Ongoundou Loundah, le vice-président du parti Réappropriation du Gabon de son indépendance pour sa reconstruction (Réagir), a été visité le 1er octobre par un groupe d’hommes visiblement armés et munis de moyens de communication professionnels. Selon le communiqué de ce parti de l’opposition qui, le 3 octobre indique que les hommes n’ont ni décliné leurs identités ni les motifs de leur visite, en l’absence du vice-président de réagir, «c’est sa petite-fille adolescente qui a dû se soumettre à un interrogatoire indécent».

«Informé, le bureau exécutif a aussitôt pris toutes les dispositions pour s’assurer que son vice-président était bel et bien en sécurité», a fait savoir Réagir  qui dit condamner «fermement ces actes d’intimidation, exécutés hors de toute procédure judiciaire contre toutes les voix opposées au régime». Dans un contexte de crise socio-économique, ce parti accuse le pouvoir «de rechercher des boucs émissaires à l’incompétence du pouvoir parmi les opposants politiques».

Ce parti qui à l’instar de bien d’autres a pour ambition la conquête du pouvoir et compte prendre part à toutes les échéances électorales du pays, «interpelle la communauté nationale et internationale sur ces comportements d’un autre âge et se réserve le droit de mener toutes les actions utiles à la préservation de l’intégrité physique et des droits fondamentaux de son vice-président et partant, de tous ses militants».

 

 
GR
 

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