Gabon : Des notions économiques expliquées aux journalistes

Le ministère de l’Économie et de la Relance veut des journalistes outillés pour communiquer efficacement et avec les notions appropriées sur ce qui se fait, se fera ou est en train d’être fait. C’est le sens de l’atelier organisé le 20 janvier à Libreville, destiné à une quinzaine de journalistes des médias locaux.  

L’un des exposants expliquant les notions et termes économiques aux journalistes dans le but de renforcer la capacité de ces hommes des médias. © Gabonreview

«Croissance économique, perspectives économiques, budget prévisionnel, emprunt obligataire, bon de trésor, politique fiscale, exonération, production,…», tels sont quelques termes et notions économiques régulièrement utilisés à travers les médias. Aider les journalistes à cerner les contours de ces notions qu’ils utilisent couramment afin de mieux rendre l’information, tel est le sens de l’atelier organisé le 20 janvier, par le ministère de l’Économie et de la Relance, à Libreville.

Au cours de cette rencontre avec les communicateurs, quelques notions clés ont été abordées dans le but de renforcer leur capacité à véhiculer une information juste. Ceci d’autant plus que pour donner une bonne information économique ou parler des perspectives financières, il faut avoir des connaissances appropriées.

Selon l’un des animateurs de l’atelier, le directeur général de l’Économie et de la politique fiscale, Thierry Kouma,  «l’enjeu est d’apporter l’information juste, parce que généralement lorsque nous faisons la lecture des articles publiés par les médias, il y a des termes techniques qui sont utilisés, mais qui malheureusement pour les lecteurs ne sont pas perçus de la même manière».

Pour cette séance, des notions telles que la politique fiscale, les recettes fiscales, les exonérations, la pression fiscales ou encore les prévisions économiques, le financement externe et interne,… ont été passées en revue. «A ce niveau, nous avons apporté des éclaircissements pour que, lorsque le lecteur va lire, par exemple un terme comme prévision, il ne faudrait pas qu’il pense que derrière cette prévision, il y a des notions spécifiques alors que derrière ce mot, c’est beaucoup plus des hypothèses qui ont été retenues», a fait savoir Thierry Kouma qui ajoute qu’«une prévision se fait avec des hypothèses, avec l’année, par exemple n – 1».

Si les participants ont marqué un enthousiasme particulier en faveur de cette initiative, le directeur général de l’Économie et de la politique fiscale a laissé entendre qu’«avec cette formation, les journalistes pourront être un relais pour permettre à tous les lecteurs, à toutes les personnes qui peuvent vouloir avoir ces informations d’être mieux édifiés sur les notions économiques».