Le ministère de l’Energie a lancé, le 20 avril, un appel d’offres pour la réalisation des travaux de construction de 25 stations hydrométéorologiques sur l’ensemble du territoire national. Si l’hydrométéorologie étudie les phases atmosphérique et terrestre du cycle hydrologique, elle est également nécessaire pour créer un environnement favorable pour inciter les acteurs privés et publics à investir, pour un développement éclairé et réduire la pauvreté.

Le ministère de l’Energie vient de lancer un appel d’offres pour la réalisation de 4 stations hydrométéorologiques, dans 4 provinces, entre 2022 et 2023. © deutschland.de

 

Le programme pluriannuel de construction de 25 stations hydrométéorologiques, sur l’ensemble du territoire national, est sur les rails. Par le biais de la Direction générale de l’Eau et la Direction de la gestion des Ressources hydrauliques, le ministère de l’Energie a lancé, le 20 avril, un appel d’offres pour la réalisation de ce chantier d’envergure.

L’entreprise retenue aura à réaliser, «pour la première période 2022-2023, 4 stations hydrométéorologiques dans les provinces ci-après : Estuaire sur le Komo ; Haut-Ogooué sur l’Ogooué à Lendangoungou ; Moyen-Ogooué à Lambaréné ; enfin dans l’Ogooué-Ivindo à Boué», a expliqué le département ministériel piloté par Alain Claude Bilie-By-Nze. Les offres doivent être déposées au plus tard le 4 juillet à midi, à la Direction générale de l’Eau.

L’hydrométéorologie est la spécialité en météorologie qui étudie les phases atmosphérique et terrestre du cycle hydrologique, en mettant l’accent sur leur interaction. Elle se concentre sur les interactions entre le cycle de l’eau et l’atmosphère, pour mieux comprendre et prédire la formation des précipitations, leur distribution dans les bassins hydrologiques, leurs effets en termes de ruissellement vers les points d’eau ou les cours d’eau, et en termes d’échanges d’énergie avec l’atmosphère.

L’amélioration des services météorologiques, hydrauliques et climatiques est essentielle pour renforcer la résilience climatique et celle liée aux catastrophes naturelles. Ces services sont nécessaires pour créer un environnement favorable et inciter les acteurs privés et publics à investir pour un développement  éclairé et réduire la pauvreté. Est-ce, à terme, l’objectif visé par Alain Claude Bilie-By-Nze ? L’avenir le dira.

 
GR
 

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