Si la somme de 23,6 milliards de FCFA (43 millions de dollars) qu’elle réclame à Gabon Oil Company sur le bloc pétrolier d’Ezanga reste bloquée sur un compte-séquestre, alors que le litige a été porté devant la justice, Maurel & Prom a récemment annoncé que des discussions se poursuivent avec la GOC et l’État gabonais, y compris sur d’éventuels nouveaux projets communs.  

© IStock/ City Presse

 

Le tribunal judiciaire de Paris n’ayant pas encore statué sur le fond du litige qui l’oppose depuis fin décembre 2020 à Gabon Oil Company, Maurel & Prom n’est pas encore rentrée en possession des 23,6 milliards de FCFA (43 millions de dollars) qu’elle réclame à la société d’État depuis 7 mois, et qui correspondent à la dette de la GOC au titre du portage des coûts antérieurs à 2018 sur le permis Ezanga. Cet argent est toujours bloqué sur un compte-séquestre, a informé, le 22 juillet dernier, la filiale du groupe indonésien Pertamina.

Comme indiqué au premier trimestre 2021, la société pétrolière reste néanmoins confiante. Elle informe que «des discussions sont actuellement à un stade avancé avec GOC et les autorités gabonaises afin de trouver une issue positive et constructive à ce dossier». Mieux, elle semble loin d’en avoir fini avec ses investissements au Gabon, d’autant qu’elle dit être en discussion avec les autorités gabonaises sur d’autres sujets. Sans nul doute pour de nouveaux projets.

En attendant que tout se précise, Maurel & Prom, qui n’a enregistré que deux enlèvements durant la période, informe qu’au 1er semestre 2021, son chiffre d’affaires consolidé est de 188 millions de dollars après prise en compte des activités de forage (1 million de dollars) et du retraitement des décalages d’enlèvements et de la réévaluation des stocks, dont l’impact négatif s’élève à 16 millions de dollars.

 
GR
 

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