A l’occasion d’une assemblée générale constitutive le 25 octobre à Libreville, le président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi, a lancé les activités de l’Alliance parlementaire gabonaise de la sécurité alimentaire et nutritionnelle (APGSAN). Sa principale mission est de contribuer à une meilleure formulation des politiques publiques de lutte contre l’insécurité alimentaire au Gabon.

Le président actif de l’APGSAN, Faustin Boukoubi, installant le Secrétaire général, Yves Fernand Manfoumbi, dans ses fonctions, le 25 octobre 2021. © Gabonreview

 

Les parlementaires gabonais (Sénat et Assemblée nationale) ont porté sur les fonts baptismaux, le 25 octobre, l’Alliance parlementaire gabonaise de la sécurité alimentaire et nutritionnelle (APGSAN). Elle aura à cœur de mener des plaidoyers pour l’amélioration des politiques publiques relatives à  lutte contre la faim et la malnutrition dans le pays.

Président actif de cette Alliance, Faustin Boukoubi a déclaré à l’ouverture des travaux qu’«éradiquer la faim et la malnutrition est un défi urgent et impérieux qui exige la mobilisation de tous». «En créant l’alliance gabonaise pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle, nous sommes convaincus qu’avec les partenaires techniques du système des Nations unies, tel que la FAO qui encourage et soutient la création des alliances, les parlementaires gabonais se dotent d’un organe spécifique dédié à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans notre pays».

Quelques instantanés de l’Assemblée constitutive de l’APGSAN, le 25 octobre 2021, à Libreville. © Gabonreview

Cette alliance dont la présidente d’honneur est la présidente du Sénat, Lucie Milébou, vise la promotion des mesures législatives liées à la sécurité alimentaire et nutritionnelle et la sensibilisation à tous les niveaux sur la problématique alimentaire. Le secrétariat général de l’APGSAN sera dirigé par le député Yves Fernand Manfoumbi. Ce dernier assure que «les parlementaires gabonais ont pris un engagement, celui d’accompagner la politique publique en matière de valorisation du potentiel agricole et garantir la sécurité alimentaire de notre pays». «A ce titre, j’ai pour mission de réaliser dans les tout prochains jours, des concertations pour la mise en place d’une plateforme parlement, gouvernement et partenaires techniques du système des Nations unies, qui participe un tant soit peu à la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans notre pays». Le lancement de cette alliance a enregistré l’appui du Fonds des Nations unies pour l’alimentation (FAO) représenté par son Coordonnateur pour l’Afrique centrale, Hélder Muteia.

La mise en place de cet organisme s’inscrit dans le cadre des recommandations du premier sommet mondial des parlementaires de Madrid en octobre 2018 et du premier forum des parlementaires de la sous-région de Brazzaville qui recommandait aux parlements de chaque pays et en particulier ceux de la zone CEEAC (Communauté économique des États de l’Afrique centrale) de créer une alliance en vue de leur adhésion au réseau des Alliances parlementaires d’Afrique centrale pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle mis en place à Brazzaville en novembre 2019.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Jean bosco KIPELE dit :

    Suis très heureux de voir les honorables s,occuper du bien-être des gabonais en matière alimentaire. Notre pays connaît ce problème de famine et de ses conséquences sans démonstration, les chiffres parlent d,eux mêmes.il s’agit de monter une batterie de mesures pour endiguer ce fléau. A ma qualité de Nutritionniste au CHUL, je vous souhaite plein succès et je me tiens à votre disposition pour vous accompagner dans cette lourde tâche si nécessaire. Merci et du courage

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