Le ministre délégué à la présidence, chargé de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault, en poste depuis la nomination du gouvernement de la Transition, le 9 septembre dernier, a rencontré les Forces de police nationale (FPN), pour une prise de contact. À ce rassemblement général tenu à l’État-major des Forces de police d’intervention (Fopi) avec les personnels en service dans le Grand Libreville, il a prescrit «une police à l’écoute, proche de la population et dissuasive».

Le ministre délégué à la présidence de la République en charge de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault, le 20 septembre 2023, à la Fopi. © Facebook/pplibreville

 

Ministre délégué à la présidence de la République en charge de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault, nommé à cette fonction à la suite du coup de force des militaires du 30 août dernier, a entamé le 20 septembre 2023, le tour du propriétaire. Au nom du gouvernement de la Transition et du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), il a présenté la feuille de route devant régir leur action, non sans souhaiter une police à l’écoute, proche de la population et dissuasive, afin de mieux servir et protéger les citoyens et les biens. 

Cette prise de contact avec les forces de polices nationales s’est faite à l’occasion d’un Rassemblement général des personnels. Durant ce rendez, le nouveau ministre de l’Intérieur s’est appesanti sur la vision du président de la Transition, chef de l’État, sur la relation police-population et sur le rappel des valeurs d’éthique et de déontologie à respecter au sein de ces forces.

Le ministre Immongault précisant les attentes du nouveau chef de l’Exécutif a déclaré : «les instructions du président de la Transition, chef de l’État sont claires. Il faut une police qui soit davantage de proximité, qui rassure, qui dissuade. Une police à visage plus humain».

La police a en effet un grand rôle à jouer notamment dans cette période où toutes les forces vives de la nation appellent au changement radical de paradigmes. Car, trop de maux (racket, corruption, intimidation, abus de position dominante, débordements, etc.) ont souvent caractérisé les relations entre la police gabonaise et sa population.  

«En ce nouveau contexte plus que particulier qui s’amorce pour notre pays, a indiqué le Commandant en chef des FPN, le général Serge Hervé Ngoma, sous le signe d’une profonde restructuration, comme annoncée par le général de brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la Transition, chef de l’État, il est évident que les attentes de la population sont nombreuses, notamment en matière sécuritaire». 

«Aussi, voudrais-je vivement vous assurer de l’entière disponibilité et détermination du Haut commandement à tout mettre en œuvre à vos côtés», a-t-il dit.

Pour cette première sortie après le coup de force du 30 août, il y a eu une forte mobilisation des officiers généraux, supérieurs, subalternes, sous-officiers à l’État-major des Forces de police d’intervention (Fopi). Tous ont reçu ce message d’orientation basé sur la feuille de route déployée par le CTRI dans le but de la restauration du pays tout entier.  

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire