Malgré les positions divergentes qui peuvent les opposer sur certaines questions, le chef de l’opposition gabonaise, Jean Ping, et le président de l’Union pour la Nouvelle République (UPNR), Maître Louis Gaston Mayila, se sont rencontrés le 2 août à Libreville. La question de la réconciliation nationale était au cœur de cet échange.

Le président de le Coalition pour la Nouvelle République (CNR), Jean Ping, a rencontré le 2 août 2020, à Libreville, le président de l’Union pour la nouvelle République (UPNR), Louis Gaston Mayila, pour parler de «réconciliation nationale». © D.R.

 

Contre toute attente, dans l’après-midi du dimanche 2 août, les réseaux sociaux ont annoncé une visite de courtoisie du leader de l’opposition, Jean Ping, par ailleurs président de la Coalition pour la Nouvelle République (CNR), au président de l’Union pour la Nouvelle République (UPNR), Maître Louis Gaston Mayila. Selon le communiqué de l’UPNR sur sa page Facebook, les deux hommes se sont appesantis sur la réconciliation nationale, après la crise postélectorale de la présidentielle d’août 2016.

Louis Gaston Mayila, Jean Ping et Joël Ngoueneni Ndzengouma, le 2 aout 2020 à Libreville. © D.R.

Si rien n’a véritablement filtré de cette rencontre, les deux personnalités n’ont pas manqué de discuter de l’actualité politique du pays, notamment de l’unité de l’opposition.  Toutefois, la concrétisation de l’appel à la réconciliation nationale, lancé par Me Mayila, reste l’objectif majeur de la rencontre. Pour ce dernier, cette réconciliation contribuerait à l’apaisement du climat sociopolitique dégradé dans le pays. «La réconciliation nationale c’est le seul moyen de sortir notre pays de l’état de crise dans lequel il se trouve actuellement» disait-il, lors d’une conférence de presse, en février dernier, tout en ajoutant que «si on n’en sort pas, le Gabon court le risque de mourir comme certains Etats à travers le monde dont on ne peut plus sauver aujourd’hui». «La réconciliation nationale est la seule voie de sortie de la crise actuelle dans notre pays. Elle est nécessairement la seule alternative pour tisser un nouveau contrat social entre les gouvernés et les gouvernants», assure l’UPNR. Jean Ping était accompagné lors de cette visite par le président du parti les 7 Merveilles du peuple (7MP), Joël Ngoueneni Ndzengouma.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. medzomekoure dit :

    Maître Mayila,vous n’avez rien d’autre à faire, de quelle réconciliation nationale parlez-vous? Nous avons tous compris que vous êtes là pour sauver le pouvoir Bongo/PDG. Ils ont gagné l’élection de 2016, alors de quoi se plaignent-ils, si le pays est en crise c’est à eux de régler ce problème, que pensez -vous que M.Jean Ping a à y voir? Vous affirmez vous-mêmes que  » l’élection de 2016 est derrière nous »,alors dites à vos mandants de laisser M.Jean Ping tranquille, il n’a pas besoin de votre « Réconciliation nationale », par contre si vous voulez être utile au pays , dites à vos mandants que nous avons voté majoritairement M.Ping en 2016 pour diriger notre pays, nous attendons que notre vote soit respecté, les reste c’est de la distraction.

    • Serge Makaya dit :

      Merci mon frère « medzomekoure ». Il faut que Jean Ping fasse très attention à ce FOURBE qu’est Louis Gaston Mayila. Même le simple fait d’être allé chez lui est un véritable danger pour le président élu du Gabon. Louis Gaston Mayila peut être acheté par ce satanique régime pourri des Bongo pour empoisonner notre président avec je ne sais quel poison. Kié!!

      Mr le président élu du Gabon Jean Ping, ne mettez plus jamais les pieds chez ce FOURBE qu’est Louis Gaston Mayila. Cet homme est un DANGER MORTEL. A Ntare Nzame!!

  2. Jean jacques dit :

    Serges tu peux bien rêver ton vieillard ne sera jamais pdt du Gabon il a d’abord quel parti?

  3. moundounga dit :

    Bjr. vous pensez que le chinois est assez naïf pour aller chez VABE NGUND sans faire attention. La réconciliation nationale c’est bien mais avec qui? Dans le terme nationale il y a NATION. Une sorte de corpus ou se reconnaisse l’ensemble des filles et fils du pays. or en l’état actuel il y a comme 2 Gabon depuis une décennie. D’un coté  » les coureurs de fonds de l’UE et de l’autre coté les partisans de la zone de NKOK. la ligne rouge est à ce point tellement proche d’être franchie que l’on se demande honnêtement qui ou quoi fait en sorte qu’elle ne le soit pas, pour le grand bonheur de nos mwanas. L’initiative est louable mais pas assez envisageable du fait du climat actuel. Amen.

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