Comme de nombreuses personnalités s’exprimant au nom de leur pays ou des institutions internationales auxquelles appartient le Gabon, le président en exercice de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), le chef de l’État centrafricain, Faustin Archange Touadera, a fermement condamné le coup de force perpétré par les Forces de défense et de sécurité au Gabon. Il exige «la libération immédiate et sans conditions» d’Ali Bongo Ondimba et des membres de sa famille.

Au nom de ses pairs de la sous-région Cemac, Faustin Touadéra demande la libération de leur ex-homologue gabonais. © D.R.

 

La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), via son président en exercice, le chef de l’État de la République centrafricaine, le professeur Faustin Archange Touadéra, a fermement condamné et exigé la libération de l’ex-président gabonais, Ali Bongo Ondimba, et sa famille. Il s’est exprimé à travers un communiqué, le 30 août, quelques heures après le putsch au sommet de l’État, au Gabon.

À la suite de coup de force militaire ayant porté le général Brice Clotaire Oligui Nguema à la tête du Comité de transition et de restauration des institutions (CTRI) au Gabon, la Cemac comme d’autres institutions sous-régionales, régionales et internationales «suit avec une profonde attention, le développement de la situation». Si elle appelle au «retour de l’ordre constitutionnel, au respect de l’intégrité physique», elle rappelle «tout changement anticonstitutionnel de gouvernement constitue une violation intolérable des principes fondateurs de la communauté».

Le texte signé par le professeur Touadéra appelle par ailleurs que les parties prenantes à «préserver la paix et les exhorte à privilégier le dialogue qui le mode par excellence de résolution des conflits».

 Les militaires putschistes ont mis «fin au régime en place» au Gabon à la suite de la proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 26 août dernier, donnant le président sortant vainqueur avec 64,27 des voix contre 30,77% pour le candidat de l’opposition, Albert Ondo Ossa.

Ali Bongo Ondimba a été ainsi destitué provoquant des manifestations de liesse dans le pays.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    VOUS ÊTES DE VRAIS RIGOLOS DE MARIONNETTES DE LA FRANCAFRIQUE. PITIÉ. A NTARE NZAME. PITIÉ DE VOUS.

  2. elie Dibery Nzamba dit :

    Parmi vous, qui est arrivé au pouvoir par les urnes? vous avez tous perpétrés des coups d’états habillés en costumes des faux démocrates avec des élections truqués a chaque fois.
    les gabonais défendront leurs libération et transition dirigé par son excellence OLIGUI NGUEMA

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