La Compagnie nationale de navigation intérieure (CNNI) a tenu un conseil d’administration, le 17 juin à Libreville. Celui-ci visait globalement la remise à flot de la compagnie, minée par des difficultés de fonctionnement depuis plusieurs mois.

La CNNII a-t-elle les moyens de se remettre à flot à l’horizon 2023 ? © Facebook

 

Plombée par de sérieuses difficultés depuis plusieurs mois, la Compagnie nationale de navigation intérieure (CNNI) veut relancer sereinement ses activités. Tel était l’objectif affiché par le conseil d’administration de la compagnie, le 17 juin à Libreville. «Nous avons, durant ce conseil, demandé à chaque administrateur de faire des efforts pour que tous les problèmes structurels de fonctionnement, qui minent la compagnie, trouvent des solution», a affirmé le président du conseil d’administration, dans L’Union du 22 juin.

En effet, Oumarou Baba Toukour et les administrateurs se sont penchés sur la situation financière de l’entreprise au 31 mai 2022, la problématique de l’accumulation des arriérés de salaires, l’évolution des travaux de réhabilitation du bateau Ltc Setté-Cama, la situation des moteurs du Ntchengue Express et les perspectives de remise en service de ce catamaran. Ils ont également fait le point du partenariat signé avec le Français Seamed, qui doit permettre de renforcer la flotte et les équipements de la CNNII.

Selon le président du conseil d’administration, il est notamment prévu, dans un premier temps, que la société française appuie la CNNII avec trois bateaux. Notamment, un FCT, une barge avec pousseur et un bateau rapide. «Ils vont nous apporter les équipements. Ça, c’est acté. Il faut maintenant discuter avec les autorités de la République sur le cadre global de cette joint-venture ou de la future co-entreprise. Nous pensons qu’au quatrième trimestre 2022, les équipements seront là», a annoncé Oumarou Baba Toukour.

Les créances auprès de certains partenaires ont également constitué un point à l’ordre du jour des travaux. «Nous allons voir dans quelle mesure les apurer ou les rééchelonner», a conclu le président du conseil d’administration.

 
GR
 

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