Au cours du dialogue national prévu en avril 2024, la communauté Mpongwé compte bien défendre ses contributions axées notamment sur l’acquisition du statut d’autochtone pour une meilleure préservation de ses terres ancestrales dans la province de l’Estuaire.

Des représentants de la communauté Mpongwé lors du dépôt de leur mémorandum, le 27 novembre 2023. © Capture d’écran/Gabonreview

 

Plusieurs décennies qu’elle le réclame. Cette fois, la communauté Mpongwé entend bien porter le sujet de leur statut au dialogue national annoncé courant avril 2024. Tout de blanc vêtu, un groupe de personnes a déposé lundi 27 novembre le document contenant ses contributions. L’objectif, selon Oscar Gnaka Tankes, un des représentants de ladite communauté : faire reconnaître une bonne fois pour toutes la présence et l’importance des Mpongwés de la province de l’Estuaire, et particulièrement à Libreville.

Ainsi, aux décideurs du Gabon, la communauté entend à nouveau réclamer son «statut de propriétaire de la capitale». Le document réceptionné par les services de la Primature est donc présenté par ses concepteurs comme «un mémorandum des droits fonciers des peuples autochtones de la communauté Mpongwé».

Pour Fabrice Lopez, membre de la délégation, «la communauté Mpongwé attend simplement que leurs droits fonciers et coutumiers soient inscrits dans les canons juridiques du Gabon pour une reconnaissance effective». Les Mpongwés estiment en effet être «en insécurité sur le plan foncier». Aussi espèrent-ils plus de considération pour une meilleure préservation de leurs terres.

 

 
GR
 

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