À l’occasion de la Journée nationale de la femme gabonaise, la fondation Orema G’Ilewe a organisé, mercredi 17 avril à Libreville, une conférence sous le thème «La femme au cœur du développement». Cette rencontre riche en enseignement et en témoignages devrait permettre à la femme gabonaise d’assurer son destin afin d’apporter sa contribution au développement du pays à travers l’entrepreneuriat notamment. 

Blandine Rita Lebondo Le-Mali, présidente de la fondation Orema G’Ilewe, le 17 avril 2024. © GabonReview

 

À Libreville, la salle de l’immeuble Arambo du ministère de l’Économie et des Participations a servi de cadre le 17 avril 2024 à une conférence organisée par la fondation Orema G’Ilewe, à l’occasion de la journée nationale de la femme gabonaise. Sous le thème «La femme au cœur du développement», cette rencontre vise, à travers les enseignements et les témoignages, à mettre la femme au cœur du développement du Gabon.

«Nous pensons que la femme est le cœur du développement. Nous voulons amener beaucoup de femmes que nous savons entrepreneurs, mais qui n’ont pas toujours les moyens d’être financées à pouvoir l’être. C’est pourquoi nous avons organisé cette conférence aujourd’hui», a indiqué Blandine Rita Lebondo Le-Mali, présidente de la fondation Orema G’Ilewe. «Nous avons voulu mettre en avant les femmes, car ce sont elles qui créent de la richesse dans notre pays, et donc on devrait financer de plus en plus ce genre de femmes pour que le pays soit de plus en plus développé», a-t-elle fait savoir. 

Moment de la conférence. © GabonReview

Plusieurs mécanismes ont été développés par les panélistes afin de faciliter le financement de femmes porteuses de projets dans le but d’autonomiser la femme, notamment dans les activités génératrices de revenus. «Une rencontre exceptionnelle parce que c’est la première célébration de la Journée nationale de la femme pendant la Transition. Pour moi, c’est tout un symbole parce qu’il faut que la femme comprenne aujourd’hui qu’elle est un levier de développement, le ciment de la société, le socle de la société», a affirmé Honorine Ngou, une participante, avant de poursuivre : «quand on parle de développement, il faut qu’il y ait une implication véritable de la femme. Cela passe par une prise de conscience non seulement individuelle, mais aussi une prise de conscience collective».

Les femmes de toutes les catégories socio-professionnelles du Grand Libreville ont répondu présentes à cette rencontre. Autrefois, reléguée au second rang, aujourd’hui, la Gabonaise peut entreprendre, c’est-à-dire  créer de la richesse. Au cours des échanges, l’établissement de microfinance Bamboo, partenaire de cet évènement, s’est engagé à accompagner la femme gabonaise dans tout ce qu’elle peut entreprendre. L’entrepreneuriat féminin, l’innovation, la gestion, la rigueur et la persévérance des femmes sont essentiels pour façonner l’avenir du Gabon qui est le combat de la fondation Orema G’Ilewe.

 
GR
 

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