Le Révérend Louis Mbadinga de l’église «Commission Schékina internationale» a présenté à la presse, ce 20 juillet, les grandes lignes de la 12e édition de la «Grande nuit du Carnage» devant se dérouler le 22 juillet au Gynase d’Oloumi. Organisé sous le thème «ça suffit comme ça !», l’événement se présente comme «un rassemblement des Gabonaises et des Gabonais épris de paix, de toutes les origines et ethnies, afin d’invoquer le Père pour que sa grâce soit davantage manifeste sur le Gabon et qu’il aille de plus en plus mieux».

Le Révérend Louis Mbadinga de l’église «Commission Schékina internationale» face à la presse, le 20 juillet 2022, à Libreville. © Gabonreview

 

Si pendant les éditions précédentes, les thématiques de la «Grande nuit du carnage» de l’église «Commission Schékina internationale» étaient régulièrement centrées sur des questions spécifiques, la 12e édition entend mettre le Gabon au centre des prières. Elle va «fédérer les Gabonais, les rassembler». C’est le sens du message livré ce 20 juillet, à Libreville, par le Révérend Louis Mbadinga.

Cette 12e édition s’articule autour du thème «ça suffit comme ça !». Pour l’organisateur, il s’agit de l’expression d’un «un raz-le-bol intérieur d’un peuple déterminé à retrouver sa fierté», mais aussi une interpellation à l’endroit de véritables patriotes pour «leur rappeler que le Gabon est notre bien commun, et que nous avons la responsabilité de travailler pour lui». Le Révérend précise que «cette fierté, nous voulons la retrouver et nous croyons que c’est l’occasion de crier haut et fort, principalement à la face de cette Nation et davantage devant les forces enfériques qui sont à l’origine des pesanteurs auxquelles nous sommes confrontées et dénonçons avec la dernière énergie».

Relevant que le terme «carnage» est «assez violent», le Révérend Mbadinga a insisté sur le fait qu’il s’agit «en réalité d’une stratégie de communication qui vise à susciter de la curiosité intérieure afin de fédérer le maximum des maximums». «La Nuit du carnage est un rassemblement des Gabonaises et des Gabonais épris de paix, de toutes les origines, les ethnies, les coins de notre pays ayant à cœur de s’attraper main dans la main afin d’invoquer le Père, de le supplier, de crier à lui pour que sa grâce soit davantage manifeste sur le Gabon et qu’il aille de plus en plus mieux», a-t-il expliqué.

© Gabonreview

Il fait savoir qu’il ne s’agit pas de dire que «le Gabon ne va pas mieux», mais de dire que «le Gabon ira davantage mieux lorsque les fils et les filles de cette nation fédéreront leurs énergies au cours des événements comme ceux-là». L’homme d’église le dit, indiquant qu’ils ont pris conscience du fait que «les différentes pesanteurs auxquelles nous sommes confrontées peuvent également résulter d’un autre ordre que d’un ordre humain nous caractérisant particulièrement».

Dans ce sens, la Grande nuit du carnage souhaite «fédérer les Gabonais, rassembler toutes les fils et toutes les filles de notre pays épris de paix, et qui croient que la prière est un facteur déterminant de la grâce particulière de Dieu». Car, si le vivre ensemble n’est pas menacé au Gabon, il est nécessaire de prévenir que guérir. «Celui qui veut aller loin doit apprendre à ménager sa monture», a-t-il dit.

Explicitement, explique-t-il, «ce rassemblement a pour but de briser les clivages différentielles, les barrières doctrinales, afin qu’au nom de l’intérêt général, c’est-à-dire l’intérieur de la Nation gabonaise, nous puissions nous retrouver pour crier vers le père pour dire Seigneur, souviens toi du Gabon, notre pays».

Cet événement vise également un autre objectif : la «neutralisation des forces des ténèbres» qui sont à l’origine de certaines des pesanteurs dénoncées. Car, malgré les différents slogans, les visions politiques, «ils n’ont toujours pas permis au Gabon d’émerger en dépit de la volonté de des uns et des autres». Il s’agit de «hater la manifestation d’un nouveau réveil spirituel dans le pays». Ce, d’autant que, selon Louis Mbadinga, il y une baisse de la conscience collective autour de l’importance du patriotisme, qui devait être l’objet des uns et des autres. «A cet effet, le Gabon d’abord passe par le fait d’éveiller la conscience collective. Il faut réveiller cette nation et ce peuple qui semblent endormis…»

Au cours de ce rassemblement ouvert au grand public, à toutes les couches de la Nation, «il n’y aura pas que les religieux, il n’y aura pas que les chrétiens, nous parlons de tous les Gabonais et de toutes les Gabonaises qui sont épris de paix et qui portent leur pays à l’intérieur de leur cœur. Il s’agira pour nous de mettre ce rassemblement afin de proclamer le message du salut, de proclamer le message du royaume de Dieu et de gagner le maximum des maximums».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. Initiative louable, une de plus nous allons dire. Mais je pense que ce qu’il faut au Gabon en ce moment honnêtement c’est DIEU lui même en chair et en os du moins l’essence même de sa matérialité. Regardez encore le proces récent de ces cadres de la République pour détournement; attendez dites moi comment voulez vous que nous ayons des avis positifs sur des personnes qui brassent autant d’argent du contribuable sans légitimité. Mais enfin, on ne peut être juge et partie bon sang. voila aussi que l’on decouvre que des entités dites associative emargeait la-bàs. Et comme DIEU est la loi ces dernières se mettent à se justifier. « Heureusement ou malheureusement que la quete de l’argent à Gabao conduit toujours soit à sans famille ou à (je vous laisse déviner…) Amen.

Poster un commentaire