L’Association internationale des étudiants en sciences économiques et commerciales (AIESEC-Gabon) a récemment organisé, en ligne, «le Youth Speak Forum». Une rencontre placée sous le thème «la jeunesse et le dividende démographique: quid  des initiatives des jeunes en temps de crise?».

Le Youth Speak Forum de l’AIESEC, en ligne, a donné l’opportunité aux jeunes d’échanger avec les chefs d’entreprises, les dirigeants des organisations nationales ou internationales pour discuter de leur place dans la société et des enjeux de l’heure. © D.R.

 

A l’initiative de l’Association internationale des étudiants en sciences économiques et commerciales (AIESEC-Gabon), le Youth Speak Forum, en ligne, a permis aux d’échanger sur un thème éclairant : «la jeunesse et le dividende démographique: quid  des initiatives des jeunes en temps de crise?». Cette initiative leur a donné l’opportunité d’échanger avec les chefs d’entreprises, les dirigeants des organisations nationales ou internationales sur les enjeux de l’heure.

Le dividende démographique se réalise dans un pays qui a achevé sa transition démographique et où la proportion de la population en âge de travailler dépasse celle des personnes dépendantes, notamment les jeunes et les personnes âgées. Le Gabon n’ayant pas encore achevé sa transition démographique, il est encore dans «la courbe dépendante».

Plusieurs sous-thèmes ont été abordées lors de ces échanges parmi lesquels «comment tirer profit du dividende démographique ?», «les droits des femmes en période de crise». Ce qui a permis aux panélistes dont la présidente de l’Association des femmes de pouvoir, Laetitia Mebaley, Lyndha Aphing-Kouassi, la présidente du cabinet Kaiezene et le coach Sylvère Boussamba de s’exprimer sur l’impact de ces jeunes dans le développement de leur pays, particulièrement dans la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD).

Selon Laetitia Mebaley, «l’Afrique a besoin d’une jeunesse engagée et outillée. Une jeunesse qui combat les bons combats». A sa suite, s’exprimant sur la condition de la femme, Lyndha Aphing-Kouassi ajouté que «cela ne sert à rien de dire aux femmes qu’elles ont la parole, qu’elles ont de la valeur dans la société si l’on ne pose pas des actions concrètes pour elles». «Elles perdent finalement confiance», a-t-elle regretté. Au terme de ces échanges, les intervenants ont souligné la nécessité pour ces jeunes de s’unir et d’unir leurs forces pour impacter positivement le développement de leur pays.

 
GR
 

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