Après plusieurs mois de fermeture dus aux nombreuses difficultés que l’établissement traverse depuis des années, les responsables de l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) espèrent que les nouvelles autorités du Gabon seront plus pragmatiques que les précédentes pour permettre sa renaissance. La tutelle a récemment pris connaissance de leur état de besoins parmi lesquels le basculement au système LMD.

Le stade de l’INJS du temps de sa superbe. © D.R.

 

Du pragmatisme et non plus des promesses auxquelles ils ont été abreuvés ces 14 dernières années. À l’INJS, les responsables attendent du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) et du gouvernement de Transition en place qu’ils sortent l’établissement des difficultés qui entravent fortement son fonctionnement, au point que les activités y sont à l’arrêt depuis des mois.

«L’institut est fermé. L’institut est dans la précarité. L’environnement de vie et de travail est délabré», a regretté Dr Célestin Allogho-Nze qui s’attend désormais à la réhabilitation de la structure dans les meilleurs délais, surtout après le passage sur les lieux, la semaine dernière, du ministre en charge de la Jeunesse et des Sports, André-Jacques Augand. 

Outre ces problèmes matériels, le directeur général de l’INJS a également porté à la connaissance de la tutelle ceux liés à la qualité des enseignements. À l’en croire, jusqu’à ce jour, l’établissement n’a pas basculé, comme la plupart, au système LMD (Licence-Master-Doctorat). Un retard qui, selon lui, ne s’explique pas. «Il est temps que les sciences du sport et celles des activités socio-éducatives, dans notre pays, connaissent le système d’enseignement et de formation de référence universel», a-t-il estimé.

 

 
GR
 

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