Figurant parmi les symboles forts de l’identité nationale, le drapeau  gabonais, le vert-jaune-bleu, a été célébré ce 9 août, particulièrement au ministère de la Justice. Pour cette 13e édition présidée par le ministre Erlyne Anthonela Ndembet Damas, la thématique en exergue est «Gabon bleu». Une façon de revenir sur les efforts gouvernementaux en matière de lutte et de protection des richesses et de la biodiversité maritime du pays. Les enfants, notamment ceux de l’orphelinats SOS Mwana ont été à l’honneur  lors de cette célébration.

Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Erlyne Anthonela Ndembet Damas, posant avec les orphelins, le 9 août 2022. © Gabonreview

 

Symbole de l’identité gabonaise et des valeurs intrinsèques à ce pays, le drapeau national, vert-jaune-bleu, symbole le plus visible et le plus représentatif du Gabon à travers le monde, rappelant une Nation «unie», vivant dans «la concorde», a été célébré ce 9 août au ministère de la Justice.

Articulé autour du thème «Gabon bleu», cette journée nationale entend rappeler aux Gabonaises et aux Gabonais l’importance du drapeau et de la citoyenneté, afin qu’ils s’approprient l’un des symboles les plus marquants de la République.

S’adressant au personnel de son département, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Erlyne Anthonela Ndembet Damas a fait savoir qu’«à travers cette journée, il s’agit de cultiver l’esprit patriotique, de renforcer la culture citoyenne et de transmettre, par la pédagogie et la sensibilisation, les valeurs de respect de la patrie, de la solidarité, d’union, de tolérance, de justice et de paix nécessaires à notre vivre-ensemble et qui constituent le ciment de notre Nation».

C’est pourquoi le ministère dont elle a la charge a ouvert ses portes aux enfants pour qu’ils puissent «prendre conscience de ce qui fait notre pays et comprendre les symboles qui le représentent, notamment à travers la significations des couleurs de notre drapeau».

Célébrer le Gabon bleu

A propos de la thématique 2022, «Gabon bleu», il est à noter que l’objectif, au-delà, de faire un focus sur la mer représentée par la couleur «bleue» sur le drapeau, est de mettre en lumière les potentialités du pays. «Le Gabon bleu, au-delà de la mer et des cours d’eau qui représentent 42% de notre territoire, est aussi une biodiversité marine incroyable, composée d’espèces végétales et animales exceptionnelles, qui attirent les convoitises de toutes parts, que les autres États nous envient et qui constituent l’avenir de notre économie, en ces temps où l’océan joue désormais un rôle primordial dans l’équilibre social, économique et environnemental de tous les pays du monde», a déclaré Erlyne Anthonela Ndembet Damas.

© Gabonreview

Elle souligne également que depuis 2017, le président Ali Bongo a décidé de la création de 20 aires marines protégées comprenant 11 réserves aquatiques et 9 parcs nationaux et de la mise en place d’un plan de gestion durable de la pêche afin de lutter contre la pêche illicite, la surpêche dont mes conséquences sont désastreuses pour la vie aquatique et pour l’homme.

Avant qu’un agent du Centre national de gestion des sceaux et autres symboles de la République ne fasse la présentation de cette journée nationale du Drapeau, le ministre de la Justice  a indiqué que le «Gabon bleu» s’est aussi «le ciel qui se situe au-dessus de nous et qui nous renvoie l’image de paix que reflète notre pays». «En célébrant le bleu de notre drapeau, nous devons aussi nous rappeler que, tous ensemble, nous devons continuer à œuvrer pour un pays dans lequel tout le monde doit se sentir en sécurité. Un pays où nul ne doit être stigmatisé pour sa race, son ethnie, ses croyances et ou la justice et l’égalité de tous sont assurés», a-t-elle conclu.

La journée nationale du drapeau a été instituée le 2 décembre 2009 par Ali Bongo Ondimba dans le but de cultiver et renforcer l’esprit patriotique des populations gabonaises, d’ancrer en elles la culture citoyenne, le sentiment d’appartenance à une communauté de destin et de les amener à respecter les symboles et valeurs de la République.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. KIEM dit :

    « Quand on est ministre de la justice dans un pays où il n’y a pas de justice, on est ministre de rien dutout » PABLO ESCOBAR.

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