Au terme des six premiers mois de l’année courante, le gouvernement et l’ensemble des services chargés de l’administration de l’État et des collectivités locales ont englouti plus de 83 milliards de francs CFA, selon les chiffres rendus publics dans la Note de conjoncture sectorielle de la direction générale de l’Économie et de la Politique fiscale (DGEPF).

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Au Gabon, les «autorités» coûtent toujours aussi cher. Alors même que le président de la République, mis sous pression par les partenaires financiers du pays, n’a pas cessé de promettre une réduction notable du train de vie de l’Etat depuis la crise de l’industrie pétrolière survenue fin 2014, les dépenses budgétaires consacrées au gouvernement et à l’ensemble des services chargés de l’administration de l’État et des collectivités locales n’ont pas connu une grande baisse ces dernières années. Elles tendent au contraire à augmenter, au mieux à stagner, y compris depuis le début de la crise due à la pandémie du coronavirus.

Au terme des six premiers mois de l’année courante, la ligne budgétaire réservée aux «pouvoirs publics» affiche 83,1 milliards de francs CFA dans la Note de conjoncture sectorielle de la direction générale de l’Économie et de la Politique fiscale (DGEPF). L’on évoque ainsi une augmentation de 1,4% par rapport au 1er semestre de l’année précédente. En fin juin 2019, les pouvoirs publics avaient en effet englouti 82 milliards de FCFA.

 En fin mars 2020, ils ont exactement coûté 41,1 milliards au contribuable, soit une absorption de 25,7% de la masse salariale. Ce qui constituait déjà une hausse de 1,2% par rapport au 1er trimestre de 2019 au terme duquel leur rémunération a nécessité 40,6 milliards de francs.

Au Gabon, l’effectif des personnes rémunérées en qualité de «pouvoirs publics» est d’environ 22 000 à ce jour.

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Akoma Mba dit :

    A quoi servent autant de ministres et de députés dans un pays de moins d’un million d’habitants? A rien! Pendant ce temps des milliers de fonctionnaires et de retraités meurent et vivent dans la misère sans pouvoir toucher leurs arriérés depuis Ndong Sima.

  2. Steeve dit :

    La crise est toujours pour les plus pauvres et non pour les detourneurs de bien public,ces politiques ont décidé que l’argent de ce pays est pour eux
    Vol, détournement
    Un pays pauvres , avoir deux parlement , est-ce normal ?!
    Des voitures de Luxe pour le service est-ce utile ?!
    Qui sème le vent récoltera la tempête
    Ils finiront comme ils ont commencé

  3. Akoma Mba dit :

    Evidemment mon cher Steeve, dans un pays d’amorphes, de bénis oui oui, à quoi peut-on s’attendre?
    Remarquez, les églises sont pleines et la rue est vide. On va encore faire comment?
    Subissons! Le Ciel nous est garanti.
    A bons entendeurs, continuez à souffrir votre pénitence!

  4. moundounga dit :

    Bjr. Mays MOUISSI nous sortiras un jour le ratio Député-population ou Ministre -population le tout rapporté à une population de 2 Millions d’habitants. C’est pas exhaustif parce que lorsque le texte de Griffin Ondo Nzuey parle de Gouvernement il s’agit de qui ? Combien coute les Ministres, secrétaires généraux, Délégués etc… parce que tout simplement à Gabao une seule corporation peut couter 83 milliards. Amen.

  5. Enfant du mapane dit :

    85 milliards pour le gouvernement ! Pendant ce temps plus de 30% de jeunes sont au chômage et on vient nous raconter à la TV qu’il faut entreprendre! Vous même quittez déjà les postes que vous occupez et venez entreprendre on verra ce que ça va donner. C’est très facile de bouffer l’argent du contribuable derrière un bureau et de dire à ce qui survivent au quotidien d’être entreprenant quand bien même ils en ont pas les moyens.
    Donnez les postes budgétaires aux enfants! Tout le monde sait que le gouvernement lui même ne veut pas maigrir.

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