Le parc national de l’Ivindo, situé à cheval entre les provinces de l’Ogooué-Ivindo et de l’Ogooué-Lolo, créé en 2002, a connu une sacralisation ce 28 juillet. Il est devenu le deuxième site gabonais à être inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l’humanité à l’issue de la 44e session élargie du Comité du Patrimoine mondial, organisée par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), en coopération avec la Chine.

Le Parc national de l’Ivindo, riche de sa diversité faunique et florale, devient la deuxième réserve gabonaise à être inscrite sur la prestigieuse liste du Patrimoine mondial de l’Unesco après le parc national de la Lopé, en 2007. © D.R.

 

Créé en 2002, le parc national de l’Ivindo couvrant 300274 hectares (ha) a obtenu ce 28 juillet, son label «Patrimoine mondial» de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). La distinction s’est faite à l’occasion de la 44e session élargie du Comité du Patrimoine mondial organisée par l’Unesco, en coopération avec la Chine. Ce parc devient la deuxième réserve gabonaise à être inscrite sur cette prestigieuse liste, après le parc national de la Lopé, en 2007.

L’Unesco fait savoir qu’il s’agit de «l’aboutissement d’un long processus qui a débuté à l’atelier de renforcement de capacités «Mise à jour de la liste indicative du Gabon (biens naturels et mixtes) et présentation du dossier de nomination du parc national de l’Ivindo» de janvier 2020».

L’institution onusienne assure également que «le Gabon est encore un de ces rares pays du globe dont 85% de sa superficie sont couvertes de forêts, soit près de 22 millions d’hectares». «Cette forêt regorge une richesse immense et unique en termes de faune et flore, à l’exemple de son parc national de l’Ivindo qui vient d’être inscrit à la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco par le Comité du patrimoine mondial».

En janvier 2020, l’atelier «Mise à jour de la liste indicative du Gabon (biens naturels et mixtes) et présentation du dossier de nomination du parc national de l’Ivindo» avait permis de renforcer les capacités des agents des ministères de la Culture et de l’Environnement sur la convention concernant le Patrimoine mondial naturel et culturel de 1972 (les concepts fondamentaux), la mise à jour des biens naturels et mixtes de la Liste indicative du Gabon et les processus d’inscription et l’évaluation du dossier de candidature au patrimoine mondial du Parc national de l’Ivindo. Ces objectifs ont donc été atteints.

Le parc de l’Ivindo est traversé par l’équateur, de même que par le rivière Ivindo, l’un des principaux affluents de l’Ogooué, et la Djidji. Cette rivière est brisée par une succession de rapides et de chutes de Kongou ainsi que «Langoué Bai», l’une des cinq clairières forestières les plus importantes d’Afrique, et au sein de laquelle se trouve la plus grande concentration de gorilles du Gabon.

Ce label qu’obtient le Parc national de l’Ivindo vient davantage marquer la reconnaissance des efforts du Gabon et de ses autorités dans le cadre de protection, de la préservation de la nature et de la lutte contre le réchauffement climatique. 11% du territoire, soit 13 parcs nationaux, ont été consacrés, depuis 2002, par Omar Bongo Ondimba, à la conservation et à la protection de l’environnement. En 2017, son successeur Ali Bongo a rallongé la liste avec la création de 20 réserves marines représentant 26% des eaux territoriales gabonaises.

L’Unesco fait remarquer que le patrimoine mondial est une appellation attribuée à des lieux ou des biens, situés à travers le monde, possédant une valeur universelle exceptionnelle. «Ils sont inscrits sur la Liste afin d’être protégés pour que les générations futures puissent encore les apprécier à leur tour. Le label permet également de promouvoir et d’attirer facilement des touristes du monde».

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire