Ali Bongo devrait bientôt nommer 15 sénateurs comme le prévoit la nouvelle Constitution. Voulant faire partie des parlementaires capables de défendre les préoccupations des personnes handicapées, le Syndicat national autonome des professionnels handicapés et assimilés du Gabon (Synaphag) a invité le chef de l’Etat à nommer un handicapé.

Wilfried Mouele s’exprimant le 14 février. © D.R.

 

L’actualité politique est marquée par le renouvellement attendu de la haute chambre du Parlement (Sénat) où siègeront 67 sénateurs dont les 52 élus les 31 janvier et 6 février, sous réserve de la décision de la Cour constitutionnelle qui devrait vider le contentieux après des recours en annulation, et 15 autres qui seront nommés par le président de la République conformément à la nouvelle Constitution gabonaise. A l’approche de l’application de cette disposition constitutionnelle, les personnes vivant avec un handicap, réunies au sein du Syndicat national autonome des professionnels handicapés et assimilés du Gabon (Synaphag), ont appelé le président de la République à nommer un handicapé parmi ces 15 sénateurs.

«Nous tenons à émettre un certain nombre d’inquiétudes inhérentes à ce qui pourrait paraître à nos yeux comme une forme d’exclusion dont nous courrons le risque d’être victimes», a déclaré le 14 février, Wilfried Mouele, porte-parole du Synaphag. Si le Synaphag a exprimé sa reconnaissance à Ali Bongo quant aux multiples efforts déployés à l’endroit des personnes vivant avec un handicap depuis son accession à la magistrature suprême en 2009, via les actions de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba (FSBO) pour la famille, il souhaite cependant que le chef de l’Etat matérialise son programme basé sur l’Egalite des chances.

Estimant que le chef de l’Etat avait fait la preuve de sa bonne volonté en permettant d’accéder à l’une des doléances des personnes vivant avec un handicap, en intégrant dans un de ses gouvernements l’un des leurs, le Synaphag souhaite qu’il en soit de même pour la nomination au Sénat. «Lors de la composition imminente de la 5e législature du Sénat, votre attention soit à nouveau sollicitée pour que notre frange de la population y soit représentée», a déclaré Wilfried Mouele. «Notre sollicitude tient compte de notre souhait de faire partie des parlementaires capables de défendre véritablement nos multiples préoccupations allant dans le sens d’améliorer nos conditions de vie et d’existence d’une part, et d’autre part, en s’appuyant sur votre programme de l’égalité des chances qui prône la participation des personnes vivant avec un handicap à la vie politique et publique», a-t-il soutenu.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Alain Christian dit :

    L’association Nationale des Pygmées du Gabon réclame la nomination d’un sénateur pygmée.

  2. Fredie dit :

    Pourquoi pas aussi un sénateur pour:
    *l’association des chasseurs du Gabon,
    *l’association des femmes enceintes du Gabon,
    *l’association des handicapés du Gabon,
    *l’Association des étudiants gabonais à l’étranger.
    *l’association des:
    **Obamba,
    **Baoumbou,
    **Fangs,
    **Mpongwès,
    **Pounous…..,
    ……….
    Taximans, Couturiers, mama-gateau, de ceux qui exploitent les crédules à travers les fausses églises qui foisonnent au Gabon en ce moments, des retraités du Gabon, des enseignants.. etc..

    M’enfin… !!

    etc…

  3. Dikando dit :

    Ali Bongo n’est-il pas handicapé lui-même?!
    L’idée derrière votre initiative est peut-être de mettre en lumière les difficultés monstres vécues par nos compatriotes porteurs d’un handicap mais je reste sceptique sur le fait qu’un sénateur suffise à changer la donne.
    LE HANDICAP peut arriver à n’importe qui. Ali Bongo en est la preuve vivante. A-t-il changé quoi que ce soit pour améliorer le sort des handicapés du Gabon?! Non!
    Alors un sénateur le pourrait-il ? Malheureusement ce n’est pas la solution. Il faut dégager un budget annuel et avoir une action gouvernementale pérenne.
    Ce qui est très choquant entre autres, c’est que Ali Bongo nomme des parlementaires qui doivent contrôler l’affectation des ressources du budget gabonais.
    Cette constitution vient renforcer la mendicité du peuple gabonais face à Ali Bongo
    Tiens! Vue que vous en parlez: d’où Sylvia Bongo tire t-elle cet argent si ce n’est du budget de l’Etat…

  4. Jean .jacques dit :

    On va ou dans ce pays? C’est 1 critère être handicape? De n’importe quoi.1 groupe des voyous vient lire les betises.

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