Les prix à la consommation ont été marqués par une baisse en dépit d’une légère hausse depuis le mois de juin 2020. Le taux d’inflation moyen s’est établi à 1,3% contre 2,0% en 2019, selon la dernière Note de conjoncture sectorielle du ministère de l’Économie et de la Relance.

Les prix à la consommation ont été marqués par une baisse en dépit d’une légère hausse en 2020. © Jacques Torregano pour Jeune Afrique

 

Avec la survenue de la pandémie liée au Covid-19, l’année 2020 a été marquée par une baisse des prix à la consommation, malgré une légère hausse amorcée depuis le mois de juin 2020. Telle est la conclusion de la Note de conjoncture sectorielle du ministère de l’Économie et de la Relance, analysant l’évolution de l’économie nationale. On y note que le taux d’inflation moyen s’est établi à 1,3% contre 2% en 2019. De même, en glissement mensuel, les prix ont progressé de 1,6% contre 1% en décembre 2019.

Le ministère de l’Économie explique que les principales raisons de cette hausse des prix proviennent des effets induits des mesures restrictives prises par le gouvernement dans le cadre de la riposte contre la pandémie de Covid-19. «Les postes les plus affectés sont : les «Transports» (+7,0%), les «Produits alimentaires» (+1,7%), les «Communications» (+2,1%) et l’»Enseignement» (+2,7%)», relève le document qui fait également remarquer que «la progression des prix des produits alimentaires provient des variations significatives dans les fonctions «Pains» (+5,3%), «Poissons et autres produits secs ou fumés» (+9,2%), «Légumes frais en fruits ou racines» (+4,2%), «Légumes frais en feuilles» (+4,8%) et «Tubercules plantains» (+6,4%)».

Les transports ont également vu leur prix partir à la hausse. Et là aussi, l’augmentation est liée aux «restrictions imposées par le gouvernement, notamment, la limitation du nombre de places dans le transport en commun et le paiement des tests PCR Covid-19 pour tous les voyageurs».

Un léger recul des prix a cependant été observé dans les postes suivants : «boisson alcoolisée et tabac» (-0,1%), «articles d’habillement et chaussures» (-1,4%), «logement, eau, gaz et électricité et autres combustibles» (-0,8%) et «santé» (-0,6%). La Note de conjoncture, indique que les prix dans le logement et la santé ont été influencés par la mesure de prise en charge du ticket modérateur des Gabonais économiquement faibles (GEF).

Par ailleurs, souligne l’étude, le découpage sectoriel laisse apparaitre une évolution positive des prix dans les secteurs primaire (+2,6%) et tertiaire (+1,6%), avec une relative stabilité des prix dans le secondaire. En termes de durabilité, les prix des biens de consommation durables et semi-durables ont diminué respectivement de 0,4% et 1,2%. Enfin, par origine, les prix des produits locaux se sont accrus de 1,8% et les produits importés de 0,8%.

Au terme de cette analyse, le ministère de l’Économie et de la Relance conclut qu’en définitive, le taux d’inflation (+1,3%) affiché en 2020, se situe en deçà de la norme communautaire (+3,0%) ; un niveau qui s’explique par l’accentuation des politiques gouvernementales de maîtrise des prix des produits de première nécessité dans le cadre de la lutte contre la vie chère.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. diogene dit :

    Les prix augmente, l’inflation baisse c’est un tour de passe passe des économistes magiciens !

    Le réel n’existe pas pour eux.

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