Le Centre national de santé mentale (CNSM) a initié du 13 au 15 mai, la première phase de l’opération « Zéro malades mentaux » dans les rues de Libreville, Owendo et Akanda. L’opération visait essentiellement à porter secours et offrir des soins de qualité aux personnes souffrant de troubles mentaux et déambulant dans les rues des communes ciblées.

A travers le CNSM, Guy Patrick Obiang ambitionne d’interner les malades mentaux des grandes villes du pays. Y parviendra. © D.R.

 

Ecœuré par le phénomène des malades mentaux errant dans les rues des principales villes du pays, le ministère de la Santé a décidé d’agir. A travers Le Centre national de santé mentale (CNSM), l’administration de Guy Patrick Obiang a initié du 13 au 15 mai, la première phase de l’opération « Zéro malades mentaux » dans les rues de Libreville, Owendo et Akanda. Celle-ci vise à porter secours et donner des soins de qualité aux personnes souffrant de troubles mentaux.

«Nous l’avons lancé parce que nous avons pour objectif zéro malades mentaux dans la rue et pour atteindre ces objectifs nous devons diminuer le nombre de malades mentaux qui errent dans nos rues, mais également parce que certains de ces malades mentaux sont agressifs. Du fait de cette agressivité et pour protéger les populations, le CNMS qui est le seul centre de prise en charge des malades mentaux au Gabon, ne peut que se retourner vers la rue pour pouvoir ramener ces malades là pour une prise en charge adéquate», a expliqué le Dr Reïne Dope Koumou, le 15 mai sur Gabon 1ère.

Trois jours durant, les équipes du CNMS ont sillonné les trois communes afin de trouver le maximum de malades mentaux et les prendre en charge. «Pour l’instant nous avons choisi les grandes artères de la ville donc la ville d’Akanda, la ville de Libreville et celle d’Owendo. Et ces axes ont été choisi également par rapport aux différents signalements que nous avons reçu sur notre numéro d’appel gratuit le 1324 qui ont eu au préalable à localiser les malades à certains endroits. Le seul problème que nous avons souvent lorsque ces signalements sont faits, c’est juste dire que ces malades sont mobiles donc lorsque l’équipe se déplace sur le terrain, nous ne savons pas comment retrouver le malade», a-t-elle affirmé.

Vivement le lancement deux la deuxième phase qui devrait également toucher l’intérieur du pays. Toutefois, une question se pose avec acuité : l’internement des malades mentaux à l’hôpital psychiatrique de Melen, confronté à plusieurs maux dont la capacité litière insuffisante, l’absence de médicaments et la carence en personnel.

Auteur : Marie Liliale Obouka (stagiaire)

 
GR
 

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