Les officiers de police judiciaire (OPJ) et agents de police judiciaire (APJ) ont bénéficié pendant deux jours d’une formation sur la législation en matière de trafic de la faune, offerte par le ministère des Eaux et Forêts et Conservation justice.

Les officiers de police judiciaire et agents de police judiciaire durant la formation sur la législation en matière de trafic de la faune, offerte par le ministère des Eaux et Forêts et Conservation justice. © D.R.

 

Dans le cadre du programme d’Appui à l’application de la loi sur la faune (AALF) au Gabon, les officiers et agents de police judiciaire ainsi que l’ensemble du personnel de la Direction générale de la faune et des aires protégées ont suivi une formation, du 8 au 9 juin,  sur la législation en matière de trafic de la faune.

La session a été structurée autour de six thématiques à savoir : le trafic de la faune sauvage : cas de saisies des produits de la faune sauvage, la législation relative à la protection de la faune sauvage au Gabon, la Convention CITES, les procédures pénales en matière des Eaux et Forêts, le procès-verbal de constatation d’infraction, les règles d’éthique et de déontologie.

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Pendant quarante-huit heures, les participants ont pu obtenir des connaissances nécessaires pour une meilleure compréhension des phénomènes de grand braconnage et de trafic de faune, ainsi qu’une meilleure gestion des procédures y relatives. Ils ont été outillés pour mieux lutter contre le trafic de la faune sauvage conformément aux dispositions légales.

«Les juristes de Conservation justice appuient les Eaux et Forêts en faveur de la protection de la faune. Les capacités des agents des Eaux et Forêts sont renforcées pour favoriser le respect des procédures pénales qu’ils gèrent. Cette formation spécifique est octroyée régulièrement aux agents des Eaux et Forêts comme aux forces de l’ordre, qui jouent également un rôle capital et en bonne synergie. C’est un exemple de bonne collaboration entre services de différents corps» a précisé le directeur exécutif de Conservation justice, Luc Mathot.

Depuis 2010, ce sont près de 3.000 agents qui ont pu renforcer leurs capacités lors des formations développées dans le cadre du partenariat entre le ministère des Eaux et Forêts et Conservation justice.

 
GR
 

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