À son cabinet, ce 5 août, le Premier ministre a reçu en audience le secrétaire général exécutif du Bloc démocratique chrétien (BDC). Présenté comme un chantre de la cohésion sociale depuis son « Appel à la paix des braves », Guy-Christian Mavioga a réitéré son vœu de voir les unis les Gabonais. Une idée plutôt bien perçue par Rose-Christiane Ossouka Raponda qui appelé au rassemblement autour d’Ali Bongo et à l’ouverture.

Guy-Christian Mavioga reçu en audience par Rose-Christiane Ossouka Raponda. © D.R.

 

«Je me suis entretenue ce jeudi 5 août avec le secrétaire général exécutif du Bloc démocratique chrétien (BDC), Guy-Christian Mavioga», a posté sur Facebook le Premier ministre gabonais. Pour Rose-Christiane Ossouka Raponda, ce sont les partis politiques qui rendent vivante la démocratie. A 2 ans de la présidentielle, le chef du gouvernement qui prône la construction d’un Gabon fort et prospère autour du président Ali Bongo, estime qu’«il est nécessaire d’opérer le rassemblement le plus large possible et de pratiquer l’ouverture».

Une démarche à laquelle adhère naturellement Guy-Christian Mavioga qui a d’ailleurs réitéré son appel au rassemblement des Gabonais se fondant, a-t-il dit, sur «le triptyque phare qui anime les partis de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence» :  le dialogue, la paix et la tolérance. «Nous avons eu la chance d’échanger avec Mme le Premier ministre qui a donné des orientations bien précises et nous pensons naturellement faire ce qu’il faut et rendre compte au moment opportun», a-t-il déclaré.

Si Rose-Christiane Ossouka Raponda considère cette ouverture comme la mise en pratique de «la politique de la main tendue préconisée par le chef de l’Etat», Guy-Christian Mavioga, présenté comme un chantre de la cohésion sociale depuis son « Appel à la paix des braves », compte bien se mouvoir pour fédérer le plus grand nombre. «Le porte à porte reste pour nous l’élément central du travail», a-t-il déclaré. «Et même si nous faisons des campagnes de sensibilisation à des échelles bien organisées, ça nous donne des résultats qu’on n’a jamais espéré auparavant parce que ça nous permet de passer beaucoup de temps avec les Gabonais», a-t-il ajouté.

 
GR
 

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