Impropres à la consommation, près de 14 tonnes de boites de sardines de marque Belle Ville, saisies dans tout le pays, ont été incinérées le 15 février à Owendo par la société Gabon environnement service (GES). L’opération a été menée sous la supervision des représentants de la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC).

Un employé de GES plaçant les sardines impropres à la consommation dans l’incinérateur. © Gabonreview

Finies les méthodes archaïques de destruction des produits impropres à la consommation. Ce 15 février à la zone industrielle d’Owendo, Gabon environnement service (GES), entreprise spécialisée dans le recyclage des huiles usées, le traitement des déchets industriels et hospitaliers dangereux non toxiques et dans la destruction des produits avariés par incinération, a procédé, sur sollicitation de la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC), à l’incinération de 13,88 tonnes de boites de sardines de marque Belle Ville.

© Gabonreview

La DGCC affirme qu’au regard des contrôles organoleptiques et d’étiquetage effectués, les résultats des analyses concluent que le produit est impropre à la consommation. Selon le directeur de la répression des fraudes et des contentieux de la DGCC, Anex Rodrigue Ngouoni, ce produit «disposait d’un niveau élevé de d’azote volatile supérieur au seuil de 60mg d’azote/100g de chair», conformément aux normes Codex alimentaire. L’azote volatile est en effet le critère mis en avant pour mesurer ou évaluer le niveau de décomposition des produits de la mer. La décomposition du produit pouvant provoquer chez le consommateur l’intoxication alimentaire caractérisée par des diarrhées, douleurs au ventre et vomissements.

«Nous avons choisi cette société parce que c’est aussi pour nous, à la DCGG, une préoccupation. La technique de destruction que nous avons choisi doit obéir à certaines règles en interne, à savoir que ces produits détruits ne feront plus l’objet d’autres intéressements de la part de la population», a indiqué Anex Rodrigue Ngouoni. «Au regard du respect des exigences en terme de normes environnementales, nous avons opté pour cette société» car, ce qui sortira de cet appareil d’incinération est de la poussière, des résidus de fer, a-t-il indiqué.

Au total, ce sont 2200 cartons soit 11.100 boites de sardines pour 13,800 tonnes qui ont été incinérées devant les caméras par GES sous la supervision de la DGCC.

 
GR
 

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