Gabon : Ressortissant français, François Blanca est porté disparu dans la forêt de Cocobeach

Exploitant forestier d’une soixantaine d’année, François Blanca est porté disparu depuis le 4 août, date à laquelle il est rentré en forêt sans plus jamais revenir. Les recherches engagées jusqu’alors pour le retrouver demeurent infructueuses. 

Exploitant forestier de nationalité française, François Blanca est porté disparu depuis le 4 août 2020 dans la forêt de Cocobeach (illustration). © D.R.

Où est passé François Blanca ? Ce ressortissant français d’une soixante d’années, installé au Gabon où il exploite le bois depuis quarante ans, est porté disparu depuis le 4 août. A cette date, il est rentré en forêt sans plus jamais revenir. Selon info241, qui a porté l’affaire au grand jour, l’incident s’est produit au niveau du village Bengole, dans le département de la Noya, à Cocobeach, dans la province de l’Estuaire.

D’après les premières informations autour de cette mystérieuse disparition, François Blanca est allé en forêt, en voiture, pour superviser les travaux de terrassement d’une route que ses ouvriers s’employaient à ouvrir dans la forêt qu’il exploite. Arrivé à destination, à 26 kilomètres du village, il serait descendu du véhicule pour se soulager et ne serait plus jamais revenu.

«Descendu de la voiture, il aurait pénétré dans le bosquet. Juste à l’endroit où était censé s’arrêté leur visite d’inspection. C’est-à-dire juste au point où s’arrêtait la route en création. Le véhicule à bord duquel il se trouvait était conduit par un asiatique de nationalité indienne et employé à Olam Gabon. C’est ce dernier qui est venu alerter de sa disparition plusieurs heures plus tard à Libreville», a révélé le journal Échos du Nord, ayant mené ses investigations autour de cette disparition.

Le témoignage de cet employé indien demeure à ce jour la seule piste. Les autorités françaises et gabonaises sont sur le coup pour retrouver François Blanca. Mais les recherches engagées jusqu’alors sont restées infructueuses, et ses proches craignent déjà la pire. Affaire à suivre…