Le Gabon a commémoré le 20 juin, la Journée mondiale des réfugiés. A cette occasion, le gouvernement a invité les populations à mieux traiter ces personnes qui ont été forcées de fuir leur pays d’origine pour échapper aux conflits ou la persécution.

Selon le gouvernement, les réfugiés méritent le même traitement que les nationaux. © canalblog.com

 

A l’instar de la communauté internationale, le Gabon commémore ce 20 juin, la Journée mondiale des réfugiés. A cette occasion, le ministre des Affaires étrangères a rappelé la nécessité de bien traiter cette catégorie de personnes. «Notre pays, à l’instar de la communauté internationale, commémore la journée mondiale du réfugié. Cette célébration vise à mettre en lumière les droits et les rêves des réfugiés et contribue à sensibiliser l’opinion publique et à mobiliser les ressources pour que les réfugiés puissent non seulement survivre mais aussi s’épanouir», a indiqué Michaël Moussa Adamo sur Gabon 1re.

En effet, cet évènement est l’occasion de saluer la force et le courage de celles et ceux qui ont été forcées de fuir leur pays d’origine pour échapper aux conflits ou à la persécution. Cette journée permet aussi de renforcer l’empathie et la compréhension de leur sort et de reconnaître leur résilience dans la reconstruction de leur vie. Cette année, les Nations unies ont retenu le thème “Chacun, partout, tout le temps, toute personne a droit à la sécurité“.

«En effet il est important de protéger et de rechercher à améliorer la destinée et à attirer l’attention du monde sur près de 95 millions d’êtres humains qui ont été contraint de quitter leur pays. L’ampleur des crises dans le monde et la persistance des conflits ont des conséquences humaines et désastreuses répercutions sur les pays limitrophes qui sont contraint d’accueillir des réfugiés et autres demandeurs d’asile», a conclu Michaël Moussa Adamo.

Selon les Nations unies, chaque minute, 20 personnes doivent tout abandonner pour échapper à la guerre, à la persécution ou à la terreur. L’on en dénombre 22,5 millions dans le monde, et 84% de réfugiés vivent dans des pays en développement.

Auteur : Marie Liliane Obouka (Stagiaire)

 
GR
 

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