Dans une note datée du 8 décembre dernier, signée du ministre de la Santé et des Affaires sociales, le professeur Adrien Mougougou, les personnels relevés de leurs fonctions ayant en possession des voitures de service sont priés de les restituer. Le délai de rigueur courait jusqu’au 29 du même mois. Sauf qu’à ce qu’il semble, de nombreux véhicules n’ont pas encore été ramenés.

Vue de quelques véhicules appartenant à la flotte du ministère de la Santé. © Gabonactu.com

 

Les nouvelles équipes prenant progressivement leurs marques dans les différents départements ministériels, au ministère de la Santé et des Affaires sociales, l’heure est à l’inventaire des véhicules de fonction. Sur sa page Facebook, une note datant du 8 décembre et signée du professeur Adrien Mougougou a été publiée le 3 janvier 2024, rappelant les personnels n’étant plus en fonction à restituer le matériel roulant. Ceux qui ne s’exécuteront pas s’exposent aux poursuites judiciaires, fait savoir le texte.

C’est connu, dans le précédent régime, les agents et autorités relevés de leur fonction disparaissaient régulièrement avec les biens meubles. Mais, avec l’avènement du Comité pour la Transition et la restauration des institutions (CTRI), les nouvelles autorités souhaitent imprimer de nouvelles habitudes et de nouveaux comportements en phase avec le respect de la chose public.

Le ministre invite donc en effet ceux possédant les véhicules appartenant au ministère de la Santé et des Affaires sociales et n’étant pas autorisés à les conduire de les restituer. «Il est «exigé à tous les agents  relevés de leur fonction de bien vouloir restituer les véhicules mis à leur disposition au plus tard le 29 décembre 2023», peut-on lire sur le communiqué.  

Il est en outre précisé que dans le cadre de cette opération d’inventaire du parc automobile de ce département, «les agents détenteurs d’un véhicule administratif sont, eux aussi, priés de se présenter au cabinet du ministre munis des documents afférents à la mise en circulation dudit  véhicule».  

Le chef de ce département précise que les réfractaires seront systématiquement appréhendés par les forces de défense et de sécurité. Alors que la date doloire était le 29 décembre 2023, le communiqué vient seulement d’être publié sur la page Facebook du ministère, signe qu’il y a malaise, malgré l’exposition aux poursuites judiciaires.

 

 
GR
 

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