Le ministre des Affaires étrangères, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a récemment annoncé la création d’un Fonds d’aide et d’assistance des Gabonais de l’étranger (FAAGE). L’annonce intervient à la suite des vicissitudes que rencontrent les Gabonais coincés à Wuhan, la capitale de la province du Hubei (Chine), où le Coronavirus (Covid-19) fait des ravages depuis décembre 2019.

Le ministre d’Etat, en charge des Affaires étrangères, Alain-Claude Bilie-By-Nze, lors de l’interview accordée à Gabonreview, le 25 février 2020 à Libreville. © Gabonreview

 

La situation des étudiants gabonais de Wuhan (Chine) où le Coronavirus (Covid-19) sévit depuis décembre 2019 a amené les autorités gabonaises à prendre des décisions qui devront désormais impacter la vie des Gabonais de l’étranger, souvent confrontés à de nombreuses difficultés. Dans ce sens, le ministre des Affaires étrangères, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a annoncé la création d’un Fonds d’aide et d’assistance des Gabonais de l’étranger (FAAGE).

Alors que des voix s’élèvent et des sons discordants résonnent sur la situation des étudiants gabonais de Wuhan, épicentre du Covid-19, quant à leur retour ou non au pays, cette situation a eu le mérite de faire penser et de trouver des solutions pour l’avenir. Car, par le passé, plusieurs autres Gabonais de la diaspora ont souvent été confrontés aux difficultés sans véritable aide de l’État. C’est donc pour pallier tout cela que le chef de la diplomatie gabonaise a fait cette annonce en indiquant que cela se ferait par un projet de loi qu’il soumettra au gouvernement dans les jours à venir.

«Chaque année, les services extérieurs de l’État, à travers nos missions diplomatiques et postes consulaires, enregistrent des centaines de demandes d’aide et de soutien. Bien souvent, faute de ressources prévues à cet effet, nous recourons à l’intervention du président de la République. Fort heureusement, sa générosité nous a permis de répondre à certaines urgences. Faut-il continuer sur cette voie ?», a déclaré le ministre des Affaires étrangères, tout en s’interrogeant.

Alain-Claude Bilie-By-Nze indique, pour conforter cette annonce, que la récente apparition de l’épidémie de Coronavirus en Chine a encore révélé «la faiblesse de notre dispositif d’aide et d’assistance à nos compatriotes vivant à l’étranger puisqu’il a fallu, là également, recourir à l’intervention et à la générosité du président de la République». «Le projet que nous déposerons est donc une réponse à cet impératif constitutionnel», a-t-il dit, assurant que ce projet, une fois adopté, devrait contribuer à mieux accompagner les Gabonais de la diaspora, composée pour l’essentiel d’étudiants et de stagiaires, et qui se trouvent parfois confrontés à de réelles difficultés, lorsqu’ils ne doivent pas faire face à des situations de détresse.

Aux Affaires étrangères, l’on affirme que l’annonce a été bien accueillie par les Gabonais de l’étranger. Ces derniers ont même déjà commencé à envoyer leurs propositions via les plateformes sociales du ministère pour présenter des pistes à suivre pour une réelle efficacité de cette mesure.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Jean jacques dit :

    Cette initiative est bonne .mais il y a une question d’ou sortira l’argent?pourquoi n’est pas associer ministere des finance c’est qui compliquent la vie des citoyens.A l’etranger il y a ses anciens etudiants qui veulent rentrer.mais ANBG.avec des reformes de Massard et sa bande ont mis fin au billets de rapatrient que chaque etudiant avait droit meme 3 ans la fin des ses etudiants,aujourdhui ses etudiants sont abandonnes sans billet de rapatriement.Payer un billet pour ceux qui veulent rentrer c’est plus facil que lui donner une petite aide pour rester a l’etranger.Ma proposition.Associer Ministere des Finance,ANBG.MAE.et les Ambassades et donner d’abord la priorute ceux qui veulent rentrer.Et les interesses expriment leurs voeux aupres des Ambassades.Et ceux qui choisent de vivrent a l’etranger.il faut le recencement de ceux la.

  2. Ari dit :

    Le Gabon dispose d’enormes ressources economiques qui devraient permettre a chaque Gabonais de vivre decemment,mais malheureusement la famille Bongo s’en est accaparees depuis 50 ans. Alors comment peut-on dire de quelqu’un qu’il est genereux lorsqu’il vole l’argent qui devrait revenir de droit aux citoyens Gabonais?
    Non on n’a besoin d’aucune reconnaissance envers Ali Bongo qui nous appauvrit en volant notre bien commun.
    Ce fonds doit etre mis en place avec pour source premiere le remboursement par Ali Bongo de l’argent des Gabonais qu’il vole et qu’il a eparpille dans les divers paradis fiscaux a travers le monde.

  3. SERGE MAKAYA dit :

    Commence déjà avec l’argent que tu as volé au Contribuable. Vous ne pouvez même pas vous imaginer ce qu’on peut faire au Gabon avec les milliards détournés par ces hommes politiques VOYOUS, en commençant par le premier de tous les voyous de cette république : feu Ali Bongo et toute sa famille de merdes, y compris feu Omar Bongo des plateaux batékés.

    Autre chose que je profite de souligner ICI, puisque je n’ai plus de compte Tweeter et Facebook. Denis Junior Bongo (fils d’Omar Bongo avec Edith Bongo) est en bisbille avec Nourredine Bongo pour le terrain et la maison de la Sablière qui serait « la propriété sa mère Edith Bongo ». Tous les deux rêvent aussi de devenir le prochain président du Gabon.

    Je tiens à faire savoir aux Gabonais, Gabonaises que notre PEUPLE a assez SOUFFERT avec les Bongo, peu importe d’où ils viennent (d’Omar ou d’Ali). On est FATIGUES de ces gens là. Je ne vois pas EN QUOI le fils d’Edith Bongo (qui bat campagne déjà, avec le soutien de son grand père dictateur au Congo voisin, Sassou Nguessou) sera meilleurs que les précédents. Il y a même un réel DANGER pour nous Gabonais que d’avoir ce type comme président, puisque se sera une même famille (les Sassou Nguessou) qui commanderont désormais en MAÎTRE dans notre pays. Idem pour le fils adoptif de Sylvia Bongo, Nourredinne, qui, lui aussi, régnera avec la forte influence du roitelet du Maroc d’où il est ORIGINAIRE avec Sylvia Bongo.

    NON et NON, mes frères et sœurs du Gabon. Le Gabon aux vrais gabonais. Nous avons assez BU du Bongo comme boisson. Et ce n’est pas passé du tout : TROP AMER comme boisson. Elle nous a causé TROP de dégâts. Nous ne voulons plus de BONGO à la tête du Gabon : ni le fils d’Edith, ni le fils adoptif de Sylvia Bongo. LIBÉRONS LE GABON DU JOUG BONGOISTE QUI A DURE PLUS DE 50 ANS SVP. A NTARE NZAME !!!

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