Au terme de trois jours d’atelier, du 4 au 6 mai, dans le cadre de l’appui à la promotion de l’enseignement à distance et à l’introduction du digital dans le primaire au Gabon, les cadres des départements ministériels concernés et les partenaires ont présenté le 6 mai au ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume-Leclercq, les conclusions de leurs travaux.

Le ministre de l’Éducation nationale avec les participants. © Gabonreview

Au cœur d’un atelier ouvert le 4 et achevé le 6 mai à Libreville, organisé par le ministère de l’Éducation nationale en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et le groupe Airtel Gabon; la digitalisation des enseignements au Gabon, notamment dans le primaire, a permis aux participants d’explorer les principes pouvant faciliter son opérationnalisation sur l’ensemble du territoire.

Le ministre de l’Éducation nationale clôturant les travaux en présence des représentants de l’Unicef et de Airtel Gabon. © Gabonreview

Les participants ont élaboré un projet de décret instituant et règlementant la digitalisation des enseignements au Gabon, un projet d’arrêter portant création et organisation de la Coordination générale du Programme de digitalisation des enseignements dans le primaire au Gabon, un lexique de la digitalisation des enseignements, un contrat enseignant-formateur-producteurs de cours en ligne, mais aussi un contrat enseignant-formateur-tuteur.

Ils ont également élaboré une Charte informatique et Internet, les conditions et modalités de fonctionnement d’un centre de production de cours en ligne et pour une unité de formation à distance. Ces données permettent de fixer les droits et obligations à travers des textes réglementaires liés à la digitalisation des enseignements pour les acteurs du système éducatif.

Des propositions saluées par le ministre de l’Éducation nationale, Carmelia Ntoutoume Leclercq. Ces propositions seront soumises à l’appréciation du gouvernement avant la phase pilote du projet dans les trois provinces que sont l’Estuaire, le Moyen-Ogooué et l’Ogooué-Lolo.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. ada dit :

    sans école avec le nombre d’élève qui atteint parfois 100 ou plus par classe ( nos salle de classe du primaire sont des amphi ) on parle de digitalisation . Bravo! j’espère que quand ils parlent du Gabon on parle bien de nos villages pas que LBV POG ( même POG là il y a écoles qui te poussent à te demander si tu es dans une capitale économique) Lambaréné ou Franceville

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